L'échéance du 30 novembre approche, et le processus de la COP21 est à la peine comme en témoigne le déroulement de la "dernière session de négociation" à Bonn (19-23 octobre).
La réunion, chargée d'élaborer le projet d'accord qui fera l'objet des discussions à Paris, a été marquée par l'opposition du G77 + Chine qui ne retrouvait pas dans le texte (20 pages) les propositions faites par les pays en développement.
Il a donc fallu multiplier les options à débattre à Paris, ce qui a beaucoup alourdi le document (55 pages) au risque de lui faire perdre toute visibilité et toute efficacité. Laurent Fabius, prochain Président de la COP21, a dû se rendre à Bonn pour inciter les pays à réduire le plus possible ces options avant l'échéance.
Laurence Tubiana, l'envoyée spéciale de la France, s'inquiète du manque de constructivité des négociateurs qui ne font aucun compromis. Pour d'autres, on est loin de l'objectif, sans même parler de la quasi-utopie de l'objectif +2°C en 2100 (Michel de Pracontal, Médiapart).
D'ici-là, les négociations sur le document de travail pourront se poursuivre de manière informelle à l'ombre du prochain G20, et on a été adopté le principe d'une pré-COP21 à Paris (6-8 novembre) destiné à mettre au propre le brouillon actuellement en cours de raturage...
Cap21 Lorraine