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pétition

  • Pour ou contre l'exception corrida ?

    corrida_crac.jpgLe débat sera porté à l'assemblée nationale à la rentrée. Car en dépit des lois qui existent sur la souffrance animale, (il est interdit de torturer ou mutiler des animaux à des fins ludiques), la pratique de la corrida reste tolérée dans 11 départements français. La Catalogne espagnole vient de légiférer sur le sujet, Cap21 Lorraine soutiens la proposition d'en faire autant en France.

     




    Obtenir la jouissance en assistant à la torture, à l’agonie lente et à la mise à mort d’un taureau, relève de la psychiatrie et non pas d’une quelconque « culture » régionale…..

    Remplaçons donc les taureaux par les toutous chéris et enrubannés de ces frustrés pour voir l’effet produit ….

    Sans doute pensent-ils qu’un taureau dont on laboure la chair de lances et pics acérés, ne souffre pas ou peut-être (sans doute) en sont-ils conscients mais qu’importe, jouïr, voire atteindre un orgasme qu’ils sont incapables d’obtenir autrement …., vaut bien de la torture, du sang et la mort d’un taureau.

    Rétablissons les combats de coqs, les combats de chiens, la chasse à courre ….après tout ça n’est pas plus cruel que la corrida !! Et pourquoi pas, tant qu’on y est faire renaître les jeux du cirque avec gladiateurs, fosses aux lions ? après tout ces Romains, c’était leur culture ….. Idem dans certains pays où, au nom de la religion ou de la culture, la lapidation des femmes qui se sont rendues coupables d’adultère est monnaie courante… Pourquoi s’en émouvoir ?

    Les mêmes actes de barbarie doivent avoir les mêmes lois….et on ne peut tolérer qu’au nom de la pseudo « culture » d’une région on maintienne ces atrocités.

    Je constate avec effroi, jour après jour, que sur cette planète, les plus humains sont les animaux !

    Maryse Villaume

     

    Vous aussi soutenez la lutte anti-corrida en allant visiter les sites des associations et en signant les pétitions :

    Pétition de l'Alliance Anticorrida

    Pétition contre l'inscription de la corrida au patrimoine de l'UNESCO

    Pétition contre la propagande procorrida dans les écoles

  • Nous avons besoin du principe de précaution

    medium_shadok21.jpgNous, scientifiques, associatifs, responsables économiques et politiques, juristes, citoyens, affirmons notre attachement au développement constant du principe de précaution, base de tout progrès scientifique et moteur de la recherche et de l'expertise transparente et contradictoire dans une perspective de développement durable.

     

     

    Nous nous élevons contre les tentatives de déformation, d’amalgame et de réduction qui rendent son application réelle inversement proportionnelle à son évocation. En effet, la confusion soigneusement entretenue entre prévention (des inondations, des effets des éruptions volcaniques ou problématique des vaccinations de populations) et précaution, et son assimilation abusive au principe d’abstention, permettent en réalité d’échapper à la discipline scientifique et éthique qu’il impose (par exemple la dissémination des nanotechnologies sans aucune traçabilité ni aucune étude sanitaire ou environnementale réglementaire obligatoire).

    La volonté de certains parlementaires, dont certains sont connus pour leur défense aveugle du nucléaire ou des OGM sans contrôle, de remettre en cause ce principe de droit international et communautaire a un double objectif :

    • Transformer les populations en cobayes, pour permettre la mise en œuvre de toutes les technologies apparemment profitables à certains à court terme en contournant toute mesure de protection permettant d’éviter les drames sanitaires à répétition, comme l’augmentation des cancers et la réduction de la fertilité humaine.
    • Supprimer tout risque de responsabilité pour les promoteurs de ces technologies, qu’ils soient scientifiques intéressés à leur développement, firmes ou politiques, tout en laissant les coûts à la charge du contribuable (exemple de l’amiante).



    Nous affirmons notre attachement à un développement humain et durable, qui fasse supporter les risques à ceux qui les créent en application du principe pollueur-payeur, qui donne les moyens aux Etats d’assurer la sécurité de leurs citoyens, et qui ne fasse pas porter par les générations présentes et surtout futures le fardeau de choix irréversibles et périlleux.

    Nous affirmons que la rationalité des choix économiques, et l’exemple récent de BP le démontre s’il en était besoin dans le domaine de la prévention, impose la prise en compte des risques non avérés qui peuvent se révéler mortels pour une entreprise comme pour une population.

    Nous affirmons que non seulement la loi ne doit pas réduire le principe de précaution mais elle doit en permettre la réalité de l’application, par l’encadrement de la responsabilité liée au risque de développement, par l’obligation de recourir à une expertise pluridisciplinaire, pluraliste, transparente et contradictoire pour apprécier le risque non avéré, et par la protection des lanceurs d‘alerte.
    Nous affirmons notre refus d’être transformés en cobayes- payeurs pour assurer la promotion de technologies peut être très rentables à court terme pour leurs promoteurs, mais pouvant être très coûteuses financièrement et humainement à moyen et long terme pour l’immense majorité des humains.

    Nous affirmons que le principe de précaution n’est pas un facteur de régression mais de progrès.

     

    SIGNEZ LA PETITION