Depuis 2012, on s'inquiétait de la montée du prix du baril de pétrole qui avait atteint 110 $/baril et pénalisait l'industrie. Depuis fin 2014, contre toute attente et du fait de la surproduction d'or noir (gaz de schistes aux USA, reprise des exportations iraniennes, croissance mondiale en berne) le prix du baril descend à grande vitesse, ayant atteint ce jour une valeur record de 32 $/baril (- 70%).
A très court terme favorable à l'industrie et au consommateur, cette dégringolade constitue, en réalité, une vraie catastrophe écologique potentielle.
Un prix du pétrole aussi bas incite à accroitre la consommation d'énergies fossiles et pénalise le développement des énergies renouvelables. Dès maintenant, il grève sérieusement notre capacité à réaliser la transition énergétique.
Selon Laurent Fabius (Le Monde 11 janvier 2016) "Nous devons utiliser la période présente de pétrole à prix bas pour alléger, voire supprimer les aides aux énergies fossiles, et certains Etats ont commencé à le faire".
Par ailleurs, cette chute renforce l'urgence à mettre en place une taxe carbone qui viendrait pondérer l'économie carbonée et redonner de la vigueur aux énergie renouvelables qui ont un impérieux besoin de soutien politique.
Cap21 Lorraine