Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Une maire écologiste au Japon

     

    Kazumi Inamura.jpg

    Nous tenons à féliciter Kazuni Inamura, cette jeune femme de 38 ans vient d'être élue maire de la ville de Amagasaki, une ville d'un demi million d'habitants au Japon, cela est comparable à la ville de Lyon en taille. C'est non seulement la première fois qu'une jeune femme se retrouve maire d'une grande ville au Japon, mais c'est surtout la première ville qui sera dirigée par une écologiste. Elue avec 54,3% des voix, Kazuni prouve une fois de plus que l'écologie politique devient une évidence pour tous les peuples du monde.

     

     

    Rien n'arrête une idée dont le temps est venu.

  • Europe Ecologie Les Verts, doivent-ils ouvrir au-delà de la gauche ?

    L'emission Du Grain à Moudre animée par Julie Clarini et Brice Couturier sur France Culture était consacrée lundi dernier au projet écologiste.

    Avec comme invités Dany Cohn-Bendit, Lucile Schmid et Corinne Lepage, ce fut l'occasion de repréciser le projet écologiste et la façon dont les différents mouvements politiques vont pouvoir s'articuler pour préparer l'après Sarkozy.

    Nous avons souhaité partager avec vous cette émission particulièrement interessante :


    http://www.franceculture.com/emission-du-grain-a-moudre-europe-ecologie-les-verts-doivent-%E2%80%93ils-ouvrir-au-dela-de-la-gauche-2010-1

  • Réduire les quotas de pêche pour sauver des emplois

    Le stock de thon rouge a chuté de 85% depuis les années 70. Depuis mercredi, la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés (CICTA) de l'Atlantique est réunie à Paris pour une dizaine de jours pour définir les quota de pêche du thon rouge.

    Pour assurer la sauvegarde de l'espèce, de nombreuses ONG réclament un réduction des quotas de pêche. Cette position n'est pas partagée par la totalité des participants de la Cicta, notamment par l'UE27 qui, très divisée, a mandat de négocier un quota de 13 500 tonnes. Selon les scientifiques, un quota de 13 500 tonnes par an permettrait de parvenir en 2022 à un niveau de rendement durable des stocks de thon rouge, avec une probabilité de l'ordre de 60%.

    Pour assurer une probabilité de 77%, il faudrait réduire le quota à 11500 tonnes maximum. La Commissaire européenne de la pêche, Maria Damanak, soutenue par l'Allemagne et le Royaume-Uni, prône une réduction des quotas à 6000 tonnes.

    La France est doublement attendue à cette grande réunion internationale : elle fait partie des dix pays épinglés par la CICTA pour non-respect des quotas de pêche et elle refuse (cf arbitrage de François Fillon ) de baisser les quotas à 6000 T comme le propose la Commissaire européenne à la pêche.

    thon-rouge.jpgLe WWF, Greenpeace, Oceana, Pew environnement ont alerté la presse sur ce sujet et Cap 21 s'associe à leur cri d'alarme.

    Pour Cap21, la France se doit de respecter l'accord qu'elle vient de signer à Nagoya et au moins d'accepter que la pêche soit interdite dans les zones de frai des poissons. Pour la biodiversité, comme pour le climat, comme pour ici les thons, les scientifiques ne peuvent prendre les décisions politiques à la place des politiques, qui par contre, se doivent de respecter le principe de précaution et leur signature des Conventions internationales. 

    Cap21 en appelle à la responsabilité des 48 délégations en leur rappelant l'histoire récente et dramatique de la pêche à la morue : quand la pêche à la morue s'est arrêtée à Saint Pierre et Miquelon, il était trop tard, les stocks ne se sont jamais reconstitués et 30.000 emplois ont disparu entre Terre neuve et Saint Pierre.

    Il est important de tirer les leçons des erreurs passées et de bien comprendre que le thon rouge est menacé de disparition et que sans lui, de nombreux écosystèmes océaniques pourraient s'effondrer.

  • Mediator: CAP21 demande une commission parlementaire

    Cap21 constate que la France a mis, encore une fois, beaucoup trop de temps pour interdire l'utilisation du médiator, médicament utilisé pour les diabétiques et responsable de valvulopathie cardiaque.

    Il a fallu 12 ans à la France pour procéder à son retrait en 2009, alors que les Etats-Unis ont procédé à son retrait en 1997, un an seulement après une publication montrant que ce médicament pouvait altérer les valves cardiaques.Warning.jpg

    Rappelons que le médiator serait responsable de plus de 500 décès et 3500 hospitalisations entre 1976 et 2009 selon la conclusion d'une étude de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie présenté hier devant l'Afssaps.

    Devant cette énième inertie, Marianne Buhler, Vice-Présidente de Cap21 pose les questions suivantes : pourquoi l’Afssaps a-t-elle mis autant de temps pour prendre cette décision ? y a-t-il eu pression et lobbying du laboratoire Servier pour expliquer ce retard ?

    Pour Cap21, à l'aune de cette nouvelle affaire de santé publique, d'autres questions se posent : l’Anses(nouvelle agence qui remplace l'Afssaps) attendra t-elle autant pour, par exemple interdire le Bisphénol A dans les contenants alimentaires ?

    Pour Cap21, une commission d'enquête parlementaire serait nécessaire pour comprendre l'inertie dangereuse de l'Afssaps.

    Dominique Lemoine

    Porte-parole Cap21

  • Les masques tombent

    La  reconduction de François Fillon et la constitution du nouveau gouvernement conduisent à un certain nombre de constats qui vont dans le sens d’un retour à la réalité.

     

    Tout d’abord, le départ des représentants de ce qui a été appelé l’ouverture fait disparaître la fiction du gouvernement Fillon 1 sur la présence d’éminentes personnalités de « gauche » destinées à accréditer une idée bien vite disparue d’une « gauchisation » d’un gouvernement de droite dure. Les anciens ministres y ont perdu -à 2 exceptions près : ceux qui sont  partis de leur propre choix-  toute crédibilité quant à leurs convictions de gauche. Sans que cette politique de débauchage n’ait jamais ressemblé de près ou de loin à l’illustration d’une politique modérée et ouverte, a fortiori à une forme d’union nationale, toute illusion a désormais disparu d’un gouvernement autre que de droite conservatrice au mieux, voire réactionnaire. Un premier masque est ainsi tombé.

    En second lieu, le sort fait à Jean-Louis Borloo, éphémère premier ministre pressenti illustre le poids du RPR au sein de l’UMP et la relative fiction que constitue cette dernière quant à un parti différent du RPR. La qualité de vice Président de Jean-Louis Borloo de ce parti, en même temps que Président du parti radical illustre le caractère virtuel de cette vice-présidence. Le RPR veut bien des alliés internes à la condition qu’ils restent des vassaux fidèles et  n’aient pas de velléités de gouverner voire même de peser sérieusement sur la politique choisie. Le RPR est de retour, l’Etat RPR est de retour avec plus de moyens que par le passé car les outils de flicage et de contrôles sont nettement renforcés. Un second masque est tombé._101115-gvt-fillon-3.jpg

    Enfin, de manière plus large encore, le centre rallié à la droite, pour finir par être englouti par la droite, qu’il s’agisse des radicaux ou même du nouveau centre est mort. L’UMP a fait à l’UDF, mais les choix stratégiques de François Bayrou y ont indirectement contribué, ce que François Mitterrand avait fait au PC : le trianguler. La fiction d’une majorité présidentielle prétendument de droite et du centre  a vécu. Le centre ne sert que de masque – pas même -  seulement de loup,- à une droite réactionnaire et défendant à l’américaine une conception ploutocratique de la société.

     

    Le temps est venu de parvenir à créer enfin cette nouvelle voie dans laquelle écologie et démocratie doivent se rejoindre pour répondre aux réels sujets : sortir les Français des crises multiples dans lesquelles le sarkozysme les a enfoncés. Les solutions sont là. Encore faut-il  accepter de les mettre en œuvre. 

  • Gouvernement Fillon 3 : Fermeture et coup de barre à Droite

    Après plusieurs mois d'atermoiements et de valses hésitations, la composition du nouveau gouvernement Fillon3 s'inscrit dans la perspective de l'élection présidentielle 2012 marquée par un coup de barre à droite et une véritable fermeture politique.

    Le départ de la plupart des grands noms de l'ouverture, la non écoute des problèmes de la société , le retour sur l'appareil  et  le resserrement de la majorité  donnent ainsi un avant goût de l'orientation de la future campagne.

    La composition du gouvernement marque la fin de l'ouverture à gauche et au centre et le retour de l'Etat RPR au pouvoir, conforme à l'inflexion droitière de la politique du gouvernement amorcée depuis plusieurs mois, notamment en matière sécuritaire. Les centristes et les radicaux en sont les grands perdants et doivent se poser la question de leur ancrage dans la majorité présidentielle. Reconnaissons le courage de Jean Louis Borloo d'avoir refusé de participer à un  gouvernement ne correspondant plus à ses opinions.francois-fillon.jpg

    Si on peut accorder crédit à la nomination de Nathalie Kosciusko-Morizet , il faut condamner la réduction du périmètre du Ministère de l'Ecologie qui se retrouve amputé de l'Aménagement du Territoire confié à Bruno Lemaire (Agriculture) et de l'Energie confié à Eric Besson, pro-nucléaire, en charge de l’industrie.  L'Ecologie perd aussi le titre de Ministre d'Etat, les engagements du Pacte Ecologique et du Grenelle ne font évidemment plus partie des priorités du Président de la République, l’Ecologie est balayée sous le paillasson de l’Elysée. Rappelons ainsi les engagements de Nicolas Sarkozy lors de la signature du pacte écologique : "Je considère qu’un grand Ministère du Développement durable, doté de moyens considérables, responsable de services opérationnels, aura plus d’efficacité. Et admettez qu’au terme de nos échanges, je vous ai accordé qu’il soit bien confié à un Ministre d’Etat, c’est-à-dire au numéro deux du Gouvernement."

    Comment peut-on croire que Nicolas Sarkozy saura conduire  les enjeux du G20, le sommet prochain de Cancun, avec une vision si archaique du gouvernement de la France ?

    CAP21 continuera à défendre le cap d’une écologie humaniste capable de proposer des solutions réalistes à la crise et à la souffrance sociale de nos concitoyens et d’organiser une société de transition, indispensable pour faire face aux défis planétaires auxquelles l’humanité est aujourd’hui confrontée.


    Dominique Lemoine, porte-parole Cap21

  • 23 novembre : Soutien à Gilles-Eric Séralini

    Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’Université de Caen et co-directeur du Pôle pluridisciplinaire « Risques », spécialisé dans l’étude des effets des pesticides et OGM sur la santé. G-E Séralini et ses collègues ont mené des contre-expertises de données fournies par Monsanto pour justifier de la commercialisation de 3 de ses maïs OGM (MON 863, MON 810, NK 603). Ces contre-expertises remettent en question la capacité pour ces données de démontrer formellement l’innocuité des trois maïs (suivi des rats trop court, puissance de l’analyse statistique insuffisante). Contrairement aux analyses réalisées par la firme, les travaux de G-é Séralini et de ses collègues ont été soumis au processus d’évaluation critique par les pairs avant d’être publiés en 2007 et en 2009.


    Ces résultats interrogeant le bien fondé des autorisations octroyées par la Commission Européenne sur avis de l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) pour la consommation animale et humaine de ces trois maïs, il n’est pas étonnant qu’ils aient suscité de vives réactions de Monsanto, de l’EFSA ainsi que d’autres organismes de contrôle des aliments et d’évaluation des OGM à travers le monde.


    Warning.jpgMais depuis quelques semaines, G-é Séralini est également la cible d’attaques et de pressions morales émanant d’une partie de la communauté scientifique, et en particulier de l’Association Française des Biotechnologies Végétales, parrainée par des chercheurs bien connus comme Claude Allègre et Axel Kahn, et présidée pa r Marc Fellous, professeur de génétique et ancien président de la Commission du Génie Biomoléculaire (chargée d’évaluer les OGM avant le Grenelle de l’Environnement).

    Face à ces attaques extrêmement violentes allant jusqu’à remettre en question les conditions mêmes de ses travaux de recherche (position académique, financements), Gilles Eric Séralini a décidé d’intenter un procès en diffamation à Marc Fellous. Ce procès aura lieu le 23 novembre à 13H30 au Tribunal de Grande Instance de Paris.

    Retrouver ci-dessous le programme et le texte d'appel à cette journée de mobilisation pour la défense d'une recherche libre et indépendante : Soutien à GE Séralini, Programme soutien Seralini

    Vous pouvez par ailleurs signer la pétition de soutien à Gilles-Eric Séralini sur le site de Fondation Science Citoyennes : http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1801

    Faites suivre ce Billet sur votre reseau social

  • Thon rouge à Bruxelles (COREPER) : la France trahit ses engagements

     

    Pour Corinne Lepage, Députée européenne et Présidente de l'intergroupe parlementaire "Mers et zones côtières", "le message politique pour la fin de ce quinquennat est décidément très clair : "l'environnement, ça suffit !" ; face aux intérêts de la pêche industrielle, la préservation de la ressource ne pèse pas lourd."

     

    La France va bientôt être l'un des derniers Etats à s'opposer à une baisse drastique des quotas de capture du thon rouge, pourtant indispensable pour rétablir cette population d'ici à 2020. Alors que la Commission européenne, emmenée par Mme Damanaki, est prête à soutenir une telle réduction, et que le Japon et la Lybie seraient finalement enfin prêts à s'y résoudre, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche persiste à nier l'évidence d'un désastre annoncé, et foule ainsi du pied les engagements pris par Nicolas Sarkozy pour une pêche responsable lors du discours du Havre du 16 juillet 2009. Il est également aveugle aux avertissements des observateurs de l'ICCAT qui ont confirmé des cas de fraude, y compris en France.

     

    Pour Corinne Lepage, "cette position irresponsable est malheureusement le signe d'un véritable virage de la politique de Nicolas Sarkozy, qui ne voit plus aucun intérêt électoral à une politique environnementale ambitieuse. Je suis d'ailleurs très inquiète de l'avenir du Ministère de l’Ecolthon-rouge.jpgogie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM) dans le cadre du remaniement. Il est vital qu'il demeure un grand ministère transversal et qu'il revienne à une personnalité reconnue et d'expérience dans le domaine environnemental. Les rumeurs récentes de la nomination de personnalités au profil exclusivement politique ne sont à cet égard pas rassurantes.

     

    Décidément, chassez le naturel il revient au galop !"

     

     

    François DAMERVAL

    Assistant parlementaire de Corinne Lepage