Jean-Marc Ayrault reprend à son compte les conclusions de la Commission Mobilité 21 qui hiérarchise 70 grands projets d'infrastructures de transport prévus à suite du Grenelle de l'environnement.
Ce rapport, inscrit dans le respect des objectifs de la transition écologique - conformément à la demande de F. Hollande - révise à la baisse les projets initiaux (10 Md€ au lieu de 245 Md€ à l'horizon 2030) en donnant - notamment - la priorité au perfectionnement du réseau actuel sur le développement d'infrastructures nouvelles et particulièrement de nouvelles LGV.
Les propositions de la commission Mobilité 21 "Pour un Schéma national de mobilité durable" s'appuient sur des constats :
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le réseau existant a besoin de modernisation et d'entretien,
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contre la fracture territoriale, tous les territoires doivent pouvoir disposer de transports au quotidien performants,
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le modèle de développement ferroviaire doit être revu, en prenant en compte notamment les faiblesses pénalisantes du réseau actuel (saturation de certains noeuds),
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s'il est important de s'orienter vers des transports alternatifs à la route, il est prématuré de cesser d'entretenir et d'améliorer celle-ci,
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l'organisation logistique nationale actuelle pénalise la compétitivité de l'économie,
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le financement doit être mieux partagé entre Etat et régions.
et fait des recommandations :
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conserver et moderniser les réseaux actuels ferroviaire, routier et fluvial et prétant de l'attention aux pics de saturation en heures de pointe,
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investir prioritairement dans le developpement des plate-formes portuaires et dans le traitement des noeuds ferroviaires qui conditionnement le bon fonctionnement des circulations nationales ; investir également dans les mobilités propres et dans le fret ferroviaire de proximité,
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mieux harmoniser l'offre ferroviaire entre TET et TER, et vérifier la pertinence des lignes les moins fréquentées,
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renover les conventions de financement entre Etat et régions.
en proposant une hiérarchie :
- amélioration des dessertes des plate-formes portuaires de Marseille-Fos et du Havre,
- traitement prioritaire des noeuds ferroviaires de Lyon, Marseille et Paris, plus accessoirement ceux d'une dizaine de grandes métropoles régionales,
- confirmation de la LGV Roissy-Picardie, et de l'amélioration de la route Europe-Atlantique en Allier et Saone-et-Loire,
qui pourrait inclure, au prix d'un financement complémentaire de 20 Md€ :
- le traitement des noeuds ferroviaires de Nice et Rouen,
- la LGV Bordeaux-Toulouse,
- et différentes infrastructures routières (dont l'A31-bis en Lorraine)...
Dans notre région Lorraine, cette révision des priorités ferroviaires à la faveur des lignes régionales conforte la demande :
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d'un désenclavement de Verdun par la création de lignes directes vers Nancy et Reims,
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et celle du remplacement de la gare TGV-Lorraine de Louvigny, située en rase campagne, par une nouvelle gare à Vandières, articulée avec le réseau régional.
Par analogie, cette révision du plan transport conforte la remise en question du projet de nouvel aéroport NDDL... pharaonique et destructeur au niveau environnemental.
Encore un petit effort Monsieur Ayrault, vous êtes sur la bonne voie !
Cap21-Lorraine
Article Acteurs publics : http://www.acteurspublics.com/2013/06/27/les-lignes-tgv-reportees-apres-2030