Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Stockage de CO2 en Lorraine - Le projet ArcelorMittal abandonné

co2,captage,stockage,ulcos,lis,florange,arcelormittalLorsque fut connue, en 2012, la décision d'ArcelorMittal de fermer 2 haut-fourneaux à Florange, un accord avait été conclu avec J-M Ayrault de convertir un des haut-fourneaux en démonstrateur d'une nouvelle technologie de captage/stockage de CO2.

C'était le projet Ulcos (ultra low carbon dioxide steelmaking), susceptible de bénéficier d'une aide européenne dans le cadre du financement de projets innovants de réduction du CO2.

Après étude technique, économique et d'acceptabilité par les populations, le projet Ulcos a été abandonné pour toutes ces raisons : difficultés technologiques du stockage en couche aquifère profonde (-1500 m), coût prohibitif (50-90 €/tonne de CO2) comparativement au cours du marché des émissions (5 €/tonne), et réticence des populations à l'égard d'une technique dont on signale les risques environnementaux (relarguage de métaux lourds etc...).

En contrepartie de l'abandon d'Ulcos, un nouveau projet était élaboré : le projet LIS (low impact steel) orienté non vers le l'enfouissement du CO2 mais vers sa valorisation.

Après quelques mois, ArcelorMittal abandonne la partie et l'Europe réoriente ses subsides vers des projets britanniques de stockage...

Cet épisode, outre ses conséquences industrielles en Moselle, a été l'occasion de poser concrètement la question du positionnement des écologistes par rapport à l'enfouissement du CO2. Au premier rang, l'association France-Nature-Environnement a fait connaitre son opposition à la méthode, arguant de son coût qui serait mieux employé à développer les énergies renouvelables. Des positions analogues avaient été prises face à un projet similaire de Total à Lacq (Les Amis de la Terre RAC - Réseau Action Climat CLER).

Cap21-Lorraine

Les commentaires sont fermés.