Une étape clé supplémentaire vers un nouvel accord universel sur le changement climatique a été franchie le 25 février 2015 alors que le texte de négociation pour l'accord a été officiellement publié par la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
Le texte a été adopté lors de la Conférence sur le changement climatique de l'ONU à Genève au début du mois, et contient la substance du nouvel accord, dont l'atténuation, l'adaptation, la finance, la technologie, le renforcement des capacités, et la transparence de l'action et du soutien.
La Secrétaire exécutive de la CCNUCC, Christiana Figueres, a déclaré:
"Je suis ravie que le texte de négociation sur lequel l'accord de Paris sera construit ait été publié officiellement. Cela permettra aux gouvernement de pouvoir procéder à l'examen du texte dès à présent".
Ce texte de négociation sera officiellement communiqué à tous les gouvernements qui sont Parties à la Convention dès qu’il sera rendu disponible dans les six langues officielles des Nations Unies. Nous espérons que cela soit effectif d'ici la fin Mars, ce qui répondrait ainsi amplement aux exigences procédurales à l'adoption de l'accord à la fin de l'année.
Cette étape marque le coup d'envoi d'une année d'intenses négociations et d’efforts politiques axés sur l'achèvement du nouvel accord et sur une vaste impulsion à tous les niveaux pour une réponse unifiée et durable au défi posé par les changements climatiques.
“Je me réjouis de l'engagement à grande échelle des chefs d'Etat et des ministres de la finance, de la santé et de l'énergie. Le nouvel accord ne sera pas seulement pertinent pour les ministres de l'environnement : il aura une importance fondamentale dans tous les ministères et départements gouvernementaux engagés dans le l'ordre du jour global de 2015 qui concerne l'action climatique, la réalisation d'une série d'objectifs de développement durable et de progresser sur la réduction des risques de catastrophe », a déclaré Mme Figueres.
De son coté, l'Europe a publié sa contribution pour les négociations, qui devra être validé par les états membres d'ici fin mars. La Commission européenne souhaite un accord ambitieux et contraignant mais juste, conduisant à une réduction mondiale de 60% des GES d'ici 2050, mis à jour tous les 5 ans. Pour elle-même, l'Europe se fixe un objectif de réduction de 40% d'ici 2030, grace à la réduction de 50% de la trace carbone de son économie.