A trois jours de la remise du rapport définitif, les positions se marquent plus clairement.
De plus en plus de pays se rangent à l'option 1,5°C, signe d'une prise de conscience dont on peut espérer un prochain passage aux actes ?...
La différenciation se confirme sous la forme d'un volontariat.
L'agenda pré-2020 prend forme avec la volonté d'accroitre les moyens d'adaptation aux situations extrêmes.
Cependant, en dépit de la règle onusienne du « no name, no shame » (« ne pas nommer, ni accuser »), les regards se portent beaucoup sur la tension entre l'Inde et les Etats-Unis. Depuis les réunions préparatoires à la Cop21, l'Inde - arguant de la pauvreté de sa population - a fait savoir qu'elle n'envisageait pas de freiner son développement pour des motifs de préservation environnementale. Selon elle, c'est aux pays riches de financer la transition énergétique, et notamment aux Etats-Unis, qui ont le plus mauvais produit pollution x richesse. «L’Inde est ici pour s’assurer que les pays riches paient la dette carbone qu’ils ont contractée», une position qu'elle tient avec intransigeance.
A ce jour, il semble que la relation Inde - USA fasse partie des points critiques de la COP.
Cap21 Lorraine