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Communiqué
Mirabel-Environnement
Pas de résultats sur les derniers forages autorisés…
On continue quand même ?
'La Française de l'Energie' anciennement 'EGL' vient de déposer des demandes d'autorisation de forages sur les communes de Longeville, Zimming et Lachambre en Moselle. La société souhaite réaliser 16 forages profond (8 doublets, environ 1000 m de profondeur). 3 enquêtes publiques sont en cours.
Les élections américaines de mi-mandat ont été l'occasion de référendums locaux. Plusieurs villes ont signifié leur opposition à l'exploitation des gaz de schistes. C'est notamment le cas de la petite ville de Denton (Texas) qui abrite 270 puits et qui fut la première à accepter sur son territoire l'installation de forages par fracturation hydraulique.
Par ailleurs un sondage national montre que la proportion des américains favorables à la fracturation hydraulique s'est inversé ces dernières années, passant de 48/38 à 41/47.
Cap21 Lorraine
Invitée du « Grand rendez-vous » i-Télé-Europe 1-Le Monde Ségolène Royal a assuré dimanche 28 septembre qu'il n'y aurait pas d'exploitation du gaz de schiste, ni même d'investigation, tant qu'elle serait ministre de l'écologie, en réponse à une question sur la prise de position de Nicolas Sarkozy en faveur d'une exploitation du gaz de schiste en France.
« C'est une bulle spéculative, le gaz de schiste », a encore estimé Mme Royal. « Il n'est pas question à un moment où on a des ressources publiques rares d'investir dans des filières aléatoires et spéculatives, a-t-elle dit. Tous nos moyens publics et privés doivent être sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables. »
Pour autant, cette nouvelle position très radicale de la ministre de l'Environnement ne laisse pas d'interroger. Pour certains (LesEchos.fr), elle n'est pas sans lien avec la position que Nicolas Sarkozy venait d'exprimer...
Reporterre.net - Le gaz de couche est présenté comme un atout économique dans le Nord et en Lorraine. Mais son impact environnemental est très lourd pour un gain économique et d’emploi très limité.
C’étaient des terres de mines : le Nord Pas de Calais, la Lorraine, l’Ardèche, toutes ces régions ont souffert durant plus de cent ans, payant un lourd tribut, enrichissant les sociétés propriétaires. On croyait le chapitre clos, c’est ce qu’on a dit lorsque la dernière mine de charbon de France, celle de la Houve, a fermé en avril 2004, mais de nouveaux pillards ont surgi. Ils forent à répétition les terres étasuniennes, australiennes, polonaises et veulent maintenant nous faire subir le même sort.
Le gaz de couche, habilement maquillé en gaz de houille, qui a meilleure mine car toujours présent dans le subconscient de la population minière, suscite de nouvelles convoitises.
La menace d'une extraction de gaz de houille en Lorraine se précise.
La société EGL poursuit depuis 2013 des forages exploratoires à Tritteling-Redlach, à proximité de Saint-Avold, dans une opacité qui autorise toutes les spéculations. Ces forages ont été autorisés en 2012 dans des conditions très discutables (dossier incomplet à l'échéance) épargnant à EGL la réalisation d'une enquête publique préalable ; ils se poursuivent actuellement contrairement aux voeux de la population.
Outre la dégradation des paysages, une extraction industrielle ferait courir un risque de pollution à une très importante nappe phréatique s'étendant de la Lorraine au Luxembourg et l'Allemagne. Pour ces motifs, les associations LNE (Lorraine Nature Environnement) et MIRABEL ont décidé de faire un recours en annulation de ces autorisations.
Pour mémoire, les gaz de houille ("gaz de couche") présentent l'avantage théorique (par rapport aux gaz de schiste) de ne pas nécessiter de fracturation hydraulique,... mais cette méthode d'extraction leur est si profitable qu'elle est tout de même utilisée sur 90% des sites mondiaux d'extraction. Si elle était autorisée en France, on pourrait craindre le pire pour la nappe d'eau douce.
N'oublions pas non plus que les gaz de houille demeurent une énergie fossile, dont l'exploitation nous écarte de la transition vers les énergies propres.
Cap21-Lorraine
Devant une salle archi-comble, la députée européenne a incité les anti-schiste à maintenir la résistance coûte que coûte face au lobby pétrolier.
Le spectre de l'exploitation des gaz de schiste dans notre pays resurgit..
De nombreux industriels mettent la pression sur l'Europe et la France pour cesser de freiner le développement de cette énergie.
En développement croissant aux USA, l'exploitation des gaz de schiste soulève de plus en plus d'objections liées à ses conséquences environnementales; initialement au sein des populations locales concernées, maintenant chez des people et des scientifiques. Un think tank vient de réunir un comité de 215 experts (universitaires, industriels, administratifs, ONG) qui ont travaillé sur les risques liés à l'exploitation des gaz de schiste, notamment à la fracturation hydraulique.