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Rechercher : vie privée

  • Corinne Lepage invitée de l'émission Agora (FranceInter)

    Stéphane Paoli recevait, il y a quelques jours, Corinne Lepage et Bruno Latour, anthropologue. Intitulée "Des lobbies ou du climat, qui l'emportera ?", cette émission a largement dépassé le cadre de ce titre qui, finalement, la représente très mal.

    Avec la Cop21 en toile de fond, Bruno Latour a évoqué, en introduction, son projet de "Parlement des choses". Selon lui, la résolution des problèmes climatiques ne pourra se faire que lorsqu'on introduira dans la négociation des représentants de la nature (l'océan, les forets etc...) placés là comme acteurs et pas seulement comme pions. A ces nouveaux négociateurs-acteurs, BL ajoute "90 entités souveraines" publiques et privées, incluant les lobbies, qui sont forcément parties prenantes et sans lesquelles les COP actuelles ne pourront pas atteindre leurs objectifs. Pour BL, il faudra probablement attendre la Cop30 pour qu'on admette cette nécessité... D'ici-là, on sera contraints de faire avec le "quiétisme" des politiques.

    Corinne Lepage a ensuite dressé un panorama lumineux des enjeux financiers de la lutte contre le réchauffement climatique et, particulièrement, de la notion de responsabilité face à ces enjeux.
    Après avoir, rapidement, évoqué la question des lobbies, l'émission s'est tournée vers les rapports entre écologie et politique. La frontière droite/gauche n'est plus pertinente et devrait être remplacée par un clivage européens/souverainistes, l'option européenne incluant, par modernité, l'engagement écologique.
    Pour terminer, a été évoquée la question du climato-scepticisme, qui trouve des tenants jusqu'à l'académie des sciences. Pour Corinne Lepage, ce n'est pas une surprise car l'académie a déjà fait preuve de plusieurs cas de cécité. Mais c'est l'occasion d'insister sur la responsabilité des climato-sceptiques, qui pourraient faire l'objet d'une mémorisation de leurs propos, non pas dans une perspective judiciaire, mais dans celle de les confronter à leur responsabilité morale face à un danger climatique qui risque de faire de très nombreuses victimes.

    Cap21 Lorraine

  • Végétalisation : la nouvelle dimension des villes

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    Dans le contexte des restrictions budgétaires subies par les collectivités et faute de pouvoir distribuer de l'argent ou des emplois, il leur reste à créer du lien social.

    Au premier rang, vient le tissu associatif, véritable creuset de vie sociale en temps de crise.

    Depuis quelques années, se développe un nouveau champ social autour du jardinage et du maraichage des espaces urbains. La végétalisation des villes, que ce soit en pied d'immeuble ou sur les toits, présente des avantages écologique (verdissement de la ville), énergétique (isolation des toits) et alimentaires (production de fruits et légumes gratuits et sains). Ils ont également une vertu sociale que l'on découvre de plus en plus : lieux d'occupation, de rencontre et d'échanges, les jardins urbains peuvent être de nouveaux lieux de vie urbaine, havre à la fois de ressourcement et de lien social.

    Les enfants ont leur tas de sable, les adultes doivent avoir leur jardin partagé.

    Cap21 Lorraine

    https://villepermaculturelle.wordpress.com/tag/vegetalisation/

  • *** Cap21-Lorraine vous souhaite une Bonne Année 2014 ***

     

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    Notre vœu : Une société juste,

    dans un cadre de vie désirable et durable.

    L'approche des élections municipales est l'occasion d'évoquer le concept de ville durable en rappelant les 10 principes énoncés par le WWF dans son Initiative "One Planet Living*" :

    •  zéro émission de carbone,

    •  transports collectifs et non polluants,

    •  utilisation des énergies renouvelables,

    •  habitat récupérateur d'énergie,

    •  utilisation de matériaux locaux et durables,

    •  alimentation locale,

    •  gestion durable de l'eau,

    •  recyclage total des déchets,

    •  préservation de la biodiversité et des patrimoines locaux,

    •  promotion de la qualité de vie, participation des habitants aux choix.  

    Une émission "Le Dessous des Cartes" (Arte) consacrée aux Villes d'Avenir, fait une synthèse de ces principes et présente quelques réalisations dans différents pays.

  • • ”Il était une Forêt” - Un nouveau film de Luc Jacquet

    Forêt.pngAprès "La marche de l'empereur", Luc Jacquet sortira dans quelques jours son nouveau film consacré à la forêt.

    "Il était une Forêt"* nous emmène dans un extraordinaire voyage au plus profond de la forêt tropicale, au coeur de la vie elle-même. Pour la première fois, une forêt tropicale va naître sous nos yeux. De la première pousse à l’épanouissement des arbres géants, de la canopée en passant par le développement des liens cachés entre plantes et animaux, ce ne sont pas moins de sept siècles qui vont s’écouler sous nos yeux.

  • Cap21 participera à la rentrée sociale

    Rentrée sociale chargée, il faut dire que cet été le gouvernement Sarkozy a montré ses pires côtés, en divisant les français selon leur statut social et selon leurs origines ethniques. C'est pourquoi Cap21 a décidé, sous l'impulsion de Corinne Lepage, de blog_lepage.jpgprendre un part active aux manifestations du 4 et du 7 septembre. Ci dessous le mot de la présidente :

     

    ... le débat social en ce début de mois de septembre est fondamental pour notre avenir à tous. La question des retraites ouvre en réalité celle de la protection sociale. Je vous joins une note de cadrage permettant d'inscrire le débat au sein de notre mouvement afin que chacun d'entre vous puisse être à même de prendre pleinement sa part dans ce grand débat national. Je vous invite à être extrêmement présent et nombreux lors des manifestations du 7 septembre qui doivent marquer, au-delà des différences que nous pouvons avoir avec tel ou tel, notre volonté de défendre le modèle social français, tout en étant parfaitement réaliste et pragmatique sur les enjeux financiers immenses auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés.

    Je participerai par ailleurs au rassemblement contre la dérive sécuritaire de Nicolas Sarkozy prévu le 4 septembre à Paris place de la République et organisé par la Ligue des Droits de l’Homme. Je crois en effet qu’il y des lignes jaunes à ne pas franchir et que sans nier les problèmes, il y des mots et des actes qui ne sont pas dignes de la patrie des Droits de l’Homme. La stigmatisation des ROM, le lien fait entre immigration et délinquance ne peuvent que renforcer la montée du communautarisme, exacerber les discriminations. Ce n’est pas de cela dont notre pays a besoin, bien au contraire. Face à une précarité de plus en plus inquiétante, il est temps de retrouver le chemin de la solidarité et de la cohésion nationale, préalables nécessaires aux réformes à conduire !

    Je ne doute pas de votre fidélité. CAP21 est désormais en capacité de se développer et de se faire entendre dès lors que chacune et chacun d'entre vous souhaitera qu'il en soit ainsi.

    Je vous prie de croire, chers amis, en mes sentiments les meilleurs.

    Corinne Lepage, présidente de CAP21

    Manifestation du 4 septembre : non à la politique du pilori
    A l’occasion du 140ème anniversaire de la République, près de 50 organisations associatives, syndicales et politiques appellent à manifester pour dénoncer les dérives sécuritaires du chef de l’Etat. Sans nier les problèmes de délinquance, la priorité sécuritaire du gouvernement ne doit pas conduire à des propos ou des actes contraires à nos valeurs fondamentales et aux principes constitutionnels. La stigmatisation opérée envers certaines communautés ne peut que fragiliser la cohésion sociale de notre pays assise sur un pacte républicain de plus en plus fragilisé. Il est important de le rappeler, c’est la raison pour laquelle Corinne Lepage par ticipera au rassemblement de Paris auquel les adhérents de CAP21 sont invités. Rendez-vous à 14 heures, devant le magasin Habitat, 10 place de la République à Paris.
    Toutes les informations sur les lieux et horaires de la manifestation
    Manifestation du 7 septembre sur les retraites
    Si la réforme du système des retraites est une nécessité absolue au regard des dynamiques démographiques et financières qui impactent les régimes, CAP21 a néanmoins exprimé sa plus vive déception quant aux orientations de réforme qui sont proposées par le gouvernement : socialement injuste, financièrement insuffisante, politiquement absurde, le texte qui sera soumis au Parlement à la rentrée est loin de résoudre les vrais enjeux qui pèsent sur les retraites. Elle renvoie aux futures générations l’incertitude de la pérennité des régimes de retraites solidaires par la répartition.

    En définitive, la question est moins celle de la réforme des retraites que celle, plus générale, de la réforme de notre système de protection sociale dans sa globalité. Ce à quoi nous devons réfléchir, pour les générations présentes et futures, c’est une nouvelle architecture des logiques solidaires, qu’elles soient nationale ou d’entreprise ; c’est une autre organisation des modes de financement, qui soit plus équitable entre les actifs et les inactifs, et entre les particuliers et les entreprises ; c’est une autre manière d’associer les différents intervenants, qu’il s’agisse des partenaires sociaux, de l’Etat et des collectivités, des mutuelles, des acteurs de l’économie sociale, des assureurs privés…

    C’est la raison pour laquelle CAP21 soutient les mobilisations qui se dérouleront le 7 septembre dans chaque région.

    Retrouvez en page d'accueil du site les raisons pour lesquelles cap21 s'oppose à la réforme des retraites
    aller sur le site www.cap21.net
  • Cop21 - J1 - La photo de groupe

    La Cop21 est lancée.

    Cette première journée a été principalement marquée par les grands discours d'ouverture suivis de l'intervention brève de chacun des chefs d'état ou de gouvernement, consacrée le plus souvent à faire connaître les efforts que leur pays réalisait déjà. Cela a cependant permis de connaître l'état d'esprit général des participants, notamment des plus grands contributeurs.

    François Hollande puis Ban Ki-Moon ont, naturellement, renouvelé leurs espoirs dans le succès de la conférence, évoquant même un possible objectif de + 1,5°C.
    Pour le premier, « Je n’oppose pas la lutte contre le terrorisme à la lutte contre le changement climatique... Ce sont deux grands défis mondiaux que nous devons relever... Il s’agit de décider ici, à Paris, de l’avenir même de la planète » et de parvenir à un accord « différencié, universel et contraignant ».
    Pour le second, « Vous ne pouvez pas vous permettre d’être indécis, de prendre des demi-mesures (…) L’histoire vous interpelle, je vous exhorte à répondre avec courage et vision ».

    Barak Obama, comme première puissance industrielle et second producteur de CO2 (après la Chine), a reconnu la responsabilité des Etats-Unis dans le réchauffement climatique et en assume les conséquences pour son pays : "Les États-Unis reconnaissent leur rôle dans la genèse du problème »... et « assument leur responsabilité pour le régler ». "«Si nous laissons de côté les intérêts à court terme peut-être pourrons-nous inverser la tendance».

    Le chinois Xi Jinping  insiste sur la nécessité pour les pays développés «d'être à la hauteur».

    La chancelière Angela Merkel a rappelé la nécessité de débloquer 100 milliards de dollars d'ici à 2020 et estimé que l'accord final devrait être «juridiquement contraignant».

    Vladimir Poutine, enfin, en arrivant en retard, et en n'ayant donc pas figuré sur la photo de famille, parait avoir adressé un message de défiance, à moins que le différend avec la Turquie soit le seul motif de ce manquement. Pour lui, la Russie a déjà beaucoup fait et est favorable à un "accord contraignant compatible avec le développement... dans le prolongement de Kyoto".

    Plus inattendu, Bill Gates a présenté son projet de fonds d’investissement privé, la Breakthrough Energy Coalition, pour financer les entreprises qui commercialisent les solutions du secteur des énergies propres. Parmi les investisseurs : Mark Zuckerberg, le cofondateur de Facebook, Jeff Bezos, le PDG d’Amazon, Reid Hoffman, cofondateur de Linkedin, ou encore Xavier Niel, fondateur de Free.

    Même le canadien Trudeau se prononce pour une croissance verte, ayant déclaré par ailleurs : « L’atmosphère se moque de savoir dans quel pays a été émis le carbone. On a besoin de réduire les émissions à travers le monde ; et aider les pays en voie de développement à le faire va exiger des financements».

    Plus globalement, F. Hollande et B. Obama ont présenté la « mission innovation », une initiative qui rassemble vingt pays dont la France, les Etats-Unis, le Royaume Uni, le Japon et les Émirats arabes unis, s’engageant à doubler leurs investissements dans la recherche et le développement des énergies propres dans les cinq ans à venir.
    Et F. Hollande a participé, aux côtés de Narendera Modi, au lancement de "l'alliance internationale pour le solaire", initiative du Premier ministre indien pour mieux exploiter le gisement solaire dans les pays tropicaux.

    Des divergences se profilent cependant déjà : la définition de l'objectif à atteindre (1,5 ou 2°C, les pays vulnérables privilégiant la première option, mais à quel prix et à quel terme ?), la question du partage des responsabilités entre pays développés, émergents et en développement, soutenue par la Chine qui évoque l'engagement des premiers à assumer le financement des politiques climatiques des pays du Sud, et la position de l'Inde, qui réclame la possibilité d'être "autorisée à se développer".

    Cap21 Lorrainecop21

  • La France répond-elle encore aux critères européens en matière d'accès au juge ?

    justice.1212490057.jpgLa décision prise par le parquet de Paris de classer sans suite la plainte d’Anticor à propos de sondages de l’Elysée rend encore plus incertaine la réponse à cette question.

    L’assimilation fréquente de la France à l’Italie pour les choix politiques de leurs dirigeants respectifs et les agressions contre la presse et la justice n’est plus possible en ce qui concerne l’accès au juge et la liberté des juges à l’égard de l’exécutif. Alors que Sylvio Berlusconi  est fréquemment mis directement en cause par des magistrats, la situation française régresse doublement :

    • d’une part, l’accès au juge se révèle impossible lorsque l’ordre public est en cause comme dans l’affaire Bettencourt sans qu’une personne particulière soit lésée. D’où la nécessité de permettre à des associations comme Anticor ou Transparency International de pouvoir se constituer partie civile dans des cas de ce genre, sans passer par l’obligation d’une saisine préalable du procureur dont on connait le sort dans les circonstances actuelles. Le refus de M. Courroye de se dessaisir du dossier Bettencourt, malgré la demande  du Procureur Général près la cour de cassation illustre cette anomalie qui donne à l’exécutif, via un Parquet parfaitement aux ordres, le soin de bloquer l’accès au juge. Si l’épisode de Mme Prévost-Desprez ne s’était pas produit, aucune information n’aurait été ouverte.
    • d’autre part, l’impossibilité constitutionnelle de l’accès au juge  pour les infractions qu’aurait pu commettre le chef de l’Etat semble s’étendre bien au-delà d’une immunité de ce dernier durant l’exercice de ses fonctions, qui est déjà en elle-même une spécificité française due peut-être à des pratiques politiques particulièrement « border line ». Mais nous n’en sommes plus là. L’immunité parait pouvoir être discutée compte tenu de la nouvelle rédaction de la constitution, après qu’aient pris fin les fonctions alors que cette immunité ne devrait conduire qu’à la suspension de toute poursuite et non à son impossibilité.  Ensuite et surtout, elle ne devrait toucher que le chef de l’Etat. Or, la décision inacceptable qui vient d’être rendue étend l’immunité au cabinet du président et à l’entreprise privée qui aurait été le bénéficiaire de l’infraction. Ainsi, une mesure prise pour permettre à un chef de l’Etat de ne pas être importuné durant son mandat par des menaces judiciaires  se transforme t’elle en outil permettant au cabinet présidentiel de s’affranchir de toute règle concernant notamment la passation de marchés publics ? Or, les règles de marchés publics sont des règles communautaires et l’accès au juge est une garantie de la charte des droits fondamentaux  et du traité de Lisbonne…..

    Ainsi, s’il est de bon ton de ne pas  considérer les remarques de la Cour des comptes – qui peut saisir le Procureur de la République mais ne peut pas mettre en mouvement l’action publique, ce qui est peut-être à revoir- il est peut –être nécessaire  de s’interroger sur la conformité de telles dérives à nos engagements communautaires…..

  • • Neuves-Maisons - Corinne Lepage parlera de l'alimentation

     

    Neuves-Maisons 004-4.jpg

    Agenda

    CONFERENCE ORGANISEE PAR LA CLCV

    L'association CLCV (Consommtion Logement et Cadre de Vie) du Bassin de Neuves-Maisons organise une conférence salle Jean L'Hôte à Neuves-Maisons ayant pour thème "Environnement Alimentation et Santé".
    Corinne LEPAGE et Martine HUOT MARCHAND en seront les intervenantes.
    Le programme de cette soirée sera le suivant :
    16 h - 20 h : marché bio devant le centre Jean L'Hôte et stands des associations partenaires dans le hall d'entrée
    20h30 : conférence des 2 intervenantes puis débat avec la salle.
    Possibilité de restauration sur place.