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  • Hambrégie : Une centrale au gaz balaye l’effort écologique des français

    tonneau-des-danaides.jpgPlus personne sur notre Terre ne construit de centrale thermique au gaz, et pour cause, plus personne ?

    Si ! une tribu d'irréductibles gaulois a décidé qu'Hambrégie, une hyper-structure capable de transformer des tonnes de gaz naturel en gaz à effet de serre verrait le jour sur le sol français, en Moselle.

    On connait bien l'impact économique de ce genre de projet, pour une petite vingtaine d'emplois crées, on va en contrepartie verser des sommes colossales d'argent public (nos impôts) et on va signer des contrats pour être enchainés aux prix du gaz soumis au bon vouloir de pays comme l'Ukraine ou la Russie, au mieux à la Norvège. Si le problème se limitait à une équation :

    Centrale gaz = 20 emplois - coûts - argent public - indépendance énergétique + bénéfices pour l'entreprise privée qui l'exploite

    Ce serait déjà un choix calamiteux de la part de nos pouvoirs publics !

    Mais l'équation ne s'arête pas là. Si l'on considère les efforts consentis par les français pour réduire leur impact écologique face à la crise environnementale et pour satisfaire au mieux au Grenelle de l'Environnement. Nous avons cherché à savoir ce qu'un projet comme la centrale thermique au gaz d'Hambrégie en Moselle allait impacter sur le bilan écologique des français.


    René Momper, dans son blog Le Macroscope met en équation en détail la masse colossale d'efforts qui vont être ruinés :

     

    Quel va être l’impact environnemental d’une centrale thermique de 892 Mw comparé aux gestes quotidien des français en faveur de l’environnement. La centrale thermique au gaz  Hambrégie à Hambach en Moselle vient d’obtenir son autorisation d’exploiter, c’est elle qui sert d’exemple ici.

     

    Le tri sélectif de nos déchets est un geste que beaucoup d’entres nous ont intégré dans notre vie quotidienne. C’est un geste positif pour l’environnement.

    Un français produit environ 360 kg de déchets par an. Les objectifs de recyclage de déchet ménagers pour 2015 devront être portés à 45 %.

    La France produit donc 23 millions de tonnes de déchets par an. En « valorisant » 45% de ces déchets, nous obtenons 10 millions de tonnes de déchets que nous aurons tous soigneusement triés.

    La centrale de Hambrégie va émettre environ 2,6 millions de tonnes de polluants par an. A elle seule elle « efface » les efforts de 16,9 millions de français. 4 centrales de ce type et les efforts de tous les français, s’ils pratiquaient le tri sélectif, seraient réduits à néant.


    Nous souhaitons tous faire baisser les émissions de CO2 de nos voitures et pour cela nous mettons la main au porte monnaie.

    Le projet de Règlement européen concernant les émissions de CO2 des véhicules neufs prévoit un objectif moyen de 130g de CO2/km d’ici 2012.  Le parc français émet en moyenne 164g/km de CO2. Réduire à 130g/km de CO2 revient à économiser 510 kg de CO2 par véhicule par an (15 000 km/an).

    Cette centrale avec ces 2 600 000 tonnes d’émissions de CO2 par an va réduire à néant l’effort fait par 5 098 039 remplacements de véhicules par des véhicules moins polluants. Sachant qu’en 2009 il s’est vendu 2 268 671 de voitures neuves, il faudrait deux années et demi de remplacements de véhicules pour compenser l’émission de CO2 d’une année de cette centrale.


    Qui n’a jamais voulu récupérer l’eau de pluie pour arroser ses plantes, acheter des « économiseurs d’eau de robinets » etc. pour faire des économies, certes, mais également pour préserver une ressource précieuse.

    Nous consommons en moyenne chaque jour 200 litres d’eau potable. La France compte 25,7 millions de foyers qui consomment 5,14 millions de mètres cubes d’eau par an. En modifiant nos comportements, nous pourrions réduire la consommation d’eau d’environ 20%. Cette économie représenterait 1 million de mètres cubes par an.

    La centrale va renvoyer, à elle seule 800 m3/h d’eau dans l’atmosphère. Au bout de 6 mois de fonctionnement elle aura réduit à néant les efforts d’économies d’eau de tous les français.

    Cette centrale doit fonctionner au gaz. Nous avons également conscience de réduire nos factures de chauffage en changeant de chaudière et en isolant mieux nos maisons. Cela suffit-il ?

    Les chaudières au fioul ou au gaz ont fait depuis vingt ans de gros progrès. On obtient une moyenne de 25% d’économie de consommation de gaz en remplaçant les anciennes chaudières par des chaudières plus récentes et performantes. L’économie pourrait s’élèverait à environ 312 m3 de gaz par an et par foyer pour une maison de 100m2.

    Sur 25,7 millions de foyers, 6 millions environ sont équipés de chaudières au gaz. S’ils remplaçaient les anciennes chaudières par des chaudières plus récentes et performantes, cela représenterait une économie d’environ 1,9 millions de mètres cubes de gaz par an.

    La centrale consommant 180 000 m3 de gaz par heure, avec un rendement de 57% (43% aurait été plus juste), cela représente 77 400 m3 de gaz par heure brûlé pour rien.

    Une année de fonctionnement de cette centrale réduit à néant les économies faites par près de 4  millions de foyers qui remplaceraient leurs anciennes chaudières au gaz par des chaudières plus récentes et plus performantes. Si de surcroît on optait pour des chaudières à micro-cogénération (qui fabriquent de l’électricité en même temps qu’elle produit de la chaleur) les chiffres seraient encore plus accablants.

    Et on pourrait ainsi continuer les comparaisons.

    On est très loin du Grenelle de l’Environnement, mais tout à fait dans le Grenelle du Gouvernement : gaspillage à tout va !

    Faut-il pour autant arrêter tous les gestes que nous faisons pour l’environnement ? Non, certainement pas. Ce qu’il y a lieu de faire c’est de dénoncer ces pratiques anti-environnementales, comme l’implantation de cette centrale inutile.

    Comme vous avez pu le constater, tous les beaux discours de nos politiques pour préserver l’environnement sont balayés d’un seul geste : celui d’autoriser une centrale de ce type. Car Hambrégie ne remplace aucune centrale au charbon, elle vient s’ajouter à la longue liste de centrales au gaz programmées en France !

    14 centrales de ce type ne remplaceront pas de centrales au charbon, un vrai désastre.

    René Momper

  • La parité Hommes-Femmes à l'Education nationale

    Le 7 janvier 2016, la MGEN organisait dans ses locaux à Paris un colloque "Les Femmes, Sexe Fort dans l'Education ?" consacré à la parité hommes-femmes dans l'éducation. Diverses organisations syndicales étaient représentées.

    parité,éducation

    Après un état de la situation qui constate que les femmes sont plus nombreuses que les hommes mais dans les grades les moins élevés, un certain nombre de pistes sont proposées pour corriger cette situation : application des lois Sauvadet (augmentation des effectifs féminins dans les jurys) et Fioraso, parité au CNU, sensibilisation des cadres de l'ESEN etc...

    MGEN COLLOQUE CARREFOUR SANTE SOCIAL – JEUDI 7 JANVIER 2016

    Carrefour santé social réunissant Mgen et organisations syndicales, 10 années d’existence.

    LES FEMMES, SEXE FORT DANS L’EDUCATION ?

    Isabelle Rondot, Mgen, déléguée nationale en charge des Affaires publiques

    Part croissante des femmes dans la fonction publique d’Etat. L’Education nationale est le ministère qui compte le plus de femmes, 2/3. Quatre femmes pour un homme ; beaucoup de professeurs des écoles femmes et inversement si l’on considère les professeurs d’université. 64 % de femmes en catégorie A, 91 % en catégorie C. Importance des présupposés sociaux, des préjugés collectifs et survivance des pratiques discriminatoires. Ce colloque permet d’actualiser les connaissances, de renoncer aux idées reçues. Ces échanges contribuent au vivre mieux pour chacun et au vivre ensemble.

    François Desriaux, rédacteur en chef du magazine Santé et Travail : N° sur la fin des frontières entre travail et vie professionnelle et également N° sur les femmes chez Hesamag.

    Adrien Friez, chef du département des études et des statistiques DGAFP

    Mesurer et analyser les écarts de rémunération des H et des F dans la fonction publique (rapport accessible sur le site du défenseur des droits et …) :

    a - Décomposition des inégalités liées au genre au sein de la Fonction publique (FP) 

    Plus les agents sont âgés, plus les inégalités de rémunération liées au sexe sont élevées. Le genre explique 9 % des inégalités de rémunération dans la FP. Ecart croissant tout au long de la carrière. Inégalité plus grande sur les primes. Dans la FP d’Etat , l’écart de rémunération entre les H et les F est inférieur à 10 % dans 2/3 des ministères.

    b -Identification et quantification des sources de l’écart de rémunération entre H et F 

    Incidence du temps partiel. Effet des enfants : effet positif en salaire horaire mais effet négatif sur le temps de travail des femmes. A la différence des pères, les mères réduisent leur temps de travail.

    c -Comparaison des rangs relatifs des H et des F

    Moins de F dans les postes les plus élevés. Le seul fait d’être une femme rend plus difficile la progression dans l’échelle des salaires. Il n’y a pas moins d’écart dans la FP que dans le privé, une fois neutralisé les effets de structure.

    Table ronde « l’éducation : des métiers de femmes »

    Marlaine Cacouault-Bitaud, sociologue, professeure émérite de l’Université de Poitiers

    La féminisation dans le primaire est ancienne. En 1902-1903, les institutrices représentent 56,7 % dans le primaire et 67 % avant la deuxième guerre mondiale. La loi de 1886 prévoit que les femmes prendront en charge les classes mixtes et dirigeront les écoles mixtes. Si c’est un couple, il est conseillé que la F prenne plutôt en charge la classe des petits (image de la mère). Les concours d’entrée sont des concours séparés H et F, le premier concours mixte date de 1985. Pour le concours de l’agrégation, premier concours mixte en 1976. Les ENS, Ecoles normales supérieures Filles et Garçons ont fusionné en 1986.

    En 2015, 82,6 % de F professeures dans l’enseignement primaire et 92,4 % dans le pré-élémentaire. C’est un métier qualifiant et intéressant pour les F. Pourquoi les H n’apprécient-ils pas la qualification et l’intérêt de ce métier ?

    Problème de l’orientation des F et des G encore très différenciée. On incite les F à se diriger vers des métiers plus masculins mais pas l’inverse. Ces orientations retentissent dans l’enseignement supérieur.

    Les H sont surreprésentés dans les directions d’école, 67,6 %. Les H dans les professions féminisées cherchent les niches, où ils peuvent exercer la direction.

    Dans l’enseignement secondaire,

    • 1931, 27 % de F chez les agrégés contre 55 % pour l’ensemble des professeurs du secondaire ;
    • 1950, 41,4 % de F agrégées ;
    • 1961, 50 % ;
    • 1985, 56,3 % ;
    • 2015, 51 %.

    Dans le secondaire, à partir de la fin des années 80, la féminisation tend à baisser ; Aujourd’hui, 50/51 % des agrégés sont des F et 61 % des certifiés. Ce qui est moins important que dans d’autres pays d’Europe.

    La féminisation continue à augmenter dans les disciplines dites féminines (lettres, langues vivantes) mais diminue dans les disciplines dites masculines (maths, physique, philosophie). Incidence de la discipline et de l’établissement (collège ou lycée). Les H ont des stratégies pour rejoindre les lycées Incidence du temps partiel, 15 % des personnels mais 5 % des H seulement. Les F prennent un temps partiel pour préparer les concours, pour mieux préparer leur cours, parce qu’elles sont fatiguées (double journée de travail).

    ¼ des professeurs du supérieur sont des F. Augmentation du nombre des F dans les maîtres de conférences : 29 % en 1981, 43 % en 2015.

    Les Personnels de direction : l’ouverture des établissements à la mixité a entraîné une masculinisation des personnels de dir. Après la guerre, en 1947 40 % des responsables d’établissements sont des F, 22 % en 1980.

    Aujourd’hui, re-féminisation relative mais pas à la tête des établissements valorisés. 30,6 % de F sont personnels de direction, collèges et lycées confondus, 45 % sont principaux de collèges, avec des différences selon les académies.

    Les concours sont très importants pour les femmes, cela « limite les dégâts ». Plus il y a de dérèglementation, plus il y a d’écarts H/F.

     

    Dominique Cau-Bareille, ergonome, maître de conférences à l’Université de Lyon 2

    Rapport « trajectoires et rapports de genre dans le second degré »

    Les établissements scolaires connaissent une réduction de leurs moyens (manque de 10 %), ce qui conduit à une augmentation des heures supplémentaires. Les F avec enfants ne sont pas demandeurs de ces H S.

    Il y a aussi une réduction des budgets ce qui conduit à la mise en place de partenariats et de financements extérieurs, ce qui demande temps et disponibilité.

    La charge de travail augmente : passages des épreuves HDA, LV, TPE…

    Le modèle du bon enseignant est celui qui assure son enseignement et des activités connexes (participation au CA, projets,…), son rayonnement dans l’établissement fait partie de l’évaluation qui est un enjeu du bien-être au travail.

    Les enseignants à temps partiel, enseignantes le plus souvent, ont une note administrative plus faible et enseignent moins dans des classes valorisantes.

     

    Florence Chappert, Agence nationale d’amélioration des conditions de travail, ANACT ( du ministère du travail)

    « De l’égalité professionnelle à la santé au travail : une approche organisationnelle de la prévention des inégalités H/F »

    L’Anact s’intéresse au genre depuis 2008. Elle a un regard sur la santé au travail et l’égalité professionnelle, égalité d’accès à un travail de qualité, à des conditions de travail de qualité, à une organisation de travail de qualité, à des espaces de dialogue pour débattre de tout cela.

    On constate une asymétrie de l’évolution du nombre des accidents du travail, augmentation pour les F et diminution pour les H, dans le privé depuis 14 ans. Les F sont rentrées dans le travail dans des activités exposées aux risques. Les dispositifs des postes de travail n’ont pas toujours été adaptés aux caractéristiques physiques des F.Il s’agit des accidents de plein pied et de transports en commun.

    Les absences pour maladie des F sont de 30 à 40 % supérieurs à celles des H.

    Cette étude porte sur 18 millions de salariés gérés par la CNAM.

     

    Christèle Meilland, Institut de recherches économiques et sociales, IRES

    « Les relations emploi-famille dans les pays de l’OCDE »

    80 % des F sont actives de 20 à 55 ans. 60 % des F exercent 30 % des emplois existants. Problème de la double journée de travail.

    Notion de conciliation temps professionnel/temps familial : rapprocher des avis ou des intérêts opposés en vue d’un accord. Comment cumuler temps professionnel/temps familial dans des conditions harmonieuses ?

    Mise en place de politiques publiques dans l’OCDE ; les modèles de conciliation varient d’un pays à l’autre. Différences mais une constante assignation des F aux tâches domestiques.

    La répartition temps professionnel/temps familial est inégale entre les H et les F et variable selon les pays, selon les dispositions relatives au congé parental, aux structures de garde d’enfants. La présence d’enfants a des conséquences sur l’emploi des F. La rupture est particulièrement importante à partir du 3e enfant, également en France. En France, le taux d’activité des F chute de 74,1 % à 47,4 % du 2e au 3e enfant.

    Dans l’OCDE, la part de l’emploi à temps partiel est de 29,1 % des F et 5,7 % des H.

    La crise de 2007/2008 a surtout exacerbé les tensions en cours : accès à l’emploi, temps partiel… mais n’a pas vraiment changé les choses.

    Dans les pays nordiques, approche égalité des sexes et égalité des chances. Les instruments de conciliation sont : structures de garde d’enfants, congés parentaux.

    Table ronde « Inégalités de genre, quels leviers pour le changement ? »

    Armelle Séité-Salaün, directrice adjointe de l’IUT de Vannes, chargée de mission Egalité H/F, Université de Bretagne sud

    Les F sont majoritaires dans les étudiants en licence, mais leur part diminue dans les doctorants, les professeurs d’université et les présidents d’université.

    Les filles se retrouvent dans les disciplines dites féminines : langues, lettres ou sciences humaines et sociales. Les garçons se retrouvent en sciences fondamentales et appliquées.

    Les inégalités sont liées aux stéréotypes. Les leviers :

    • La réglementation : 2012, loi Sauvadet : 40 % de chaque sexe dans les jurys de la fonction publique au 1er janvier 2015.

    Juillet 2013 : autant de F que d’H dans les nominations aux différents Conseils.

    • Présenter des listes paritaires dans les élections aux Conseils.
    • Promouvoir égalité H/F et exercer une veille.
    • Etablir des statistiques sexuées.

    Elisabeth Bagault, membre de la commission confédérale femme de la CFDT

    1. Lutter contre les stéréotypes ;
    2. Utiliser les rapports de situations comparées ; les données sexuées doivent concerner           9 champs : embauche, formation, promotion, qualification, classification, conditions de travail, sécurité et santé au travail, rémunération effective, articulation des temps. La feuille de route 2015 demande d’intégrer ces données dans le bilan social de l’Education nationale. Ce bilan social, pour être utile, devrait servir à établir un diagnostic et ensuite conduire à des actions. Les données sexuées doivent être faites par catégorie et établies chaque année.
    3. Former les Ressources humaines : former les cadres car ce sont eux qui évaluent et établissent les promotions dont découle la rémunération. Lutter contre le stéréotype, « la fonction publique protège des discriminations de genre ».

    Françoise Ducroquet, chargée de mission « Egalité Femmes/Hommes » UNSA Education

  • VERS UNE PERTE DU TRIPLE A


    La probable dégradation de la note de la France par S&P va entrainer mécaniquement une croissance du coût du capital pour les ménages, l'Etat, les entreprises publiques et les banques. La perte du triple A absorbera les effets d’une croissance de 2% de la TVA annihilant les effets des annonces présidentielles comme la TVA sociale si elle était mise en œuvre.

    Comme on pouvait l’envisager, les annonces récentes de la TVA sociale et la taxe Tobin n’étaient-elles pas tout simplement destinées à anticiper cette dégradation probable.

    La politique conduite depuis 2007 (loi TEPA, Bouclier fiscal, augmentation desdépenses fiscales) est responsable de cette situation, au moins autant que la crise.

     

    Que faire ?

     

    Le(a) prochain(e) Président(e) devra faciliter le financement des PME et des investissements de long terme pour éviter la récession, avec une marge de manoeuvre très réduite. Pour cela, il lui faudra innover pour parvenir à orienter les capitaux privés.

     

    C’est en cela que nous proposerons un projet et un programme innovant pour la France

     

    Corinne Lepage

  • Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et les gaz de schiste

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    Invitée du « Grand rendez-vous » i-Télé-Europe 1-Le Monde Ségolène Royal a assuré dimanche 28 septembre qu'il n'y aurait pas d'exploitation du gaz de schiste, ni même d'investigation, tant qu'elle serait ministre de l'écologie, en réponse à une question sur la prise de position de Nicolas Sarkozy en faveur d'une exploitation du gaz de schiste en France.

    « C'est une bulle spéculative, le gaz de schiste », a encore estimé Mme Royal. « Il n'est pas question à un moment où on a des ressources publiques rares d'investir dans des filières aléatoires et spéculatives, a-t-elle dit. Tous nos moyens publics et privés doivent être sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables. »

    Pour autant, cette nouvelle position très radicale de la ministre de l'Environnement ne laisse pas d'interroger. Pour certains (LesEchos.fr), elle n'est pas sans lien avec la position que Nicolas Sarkozy venait d'exprimer...

  • Discrimination : Un Bouclier Pénal ?

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    Y A-T-IL UN AVOCAT SUR LA TOILE ?

    Prêt-à-porter en justice la plainte des Français pour discrimination

    Définition du mot discrimination : « fait de distinguer et de traiter différemment (le plus souvent plus mal) quelqu’un ou un groupe par rapport au reste de la collectivité…. »

    N'avez-vous pas l’impression que les contribuables français sont discriminés par rapport aux « protégés » de Nicolas Sarkozy qui a conçu pour eux le bouclier fiscal, voire le bouclier …. Pénal !

    Le bouclier pénal : bénéficiaire M. Woerth …. Son affaire est confiée au Procureur Général M. Courroye, ami intime de Nicolas Sarkozy, nommé par le Garde des Sceaux et donc aux « ordres ». Pas de juge indépendant pour juger cette affaire ….. qui sera étouffée en jetant en pâture quelques miettes pour nous faire croire que ! M. Woerth qui prétend ne pas connaître M. De Maistre alors qu’il lui a remis la Légion d’Honneur en 2007 (on ne sait d’ailleurs pas ce qu’à pu faire ce Monsieur pour mériter cette insigne honneur….), remise de décoration qui faisait bizarrement suite à l’embauche de Mme Woerth dans le staff de M. de Maistre pour gérer la fortune de Mme Bettencourt. Son salaire à Mme Woerth ? : 200 000 €….ça méritait bien la Légion d’honneur ….

    Le bouclier fiscal : les « protégés » par ce bouclier, échappent à la rigueur… leur pouvoir d’achat – déjà élevé – restera stable et constant pendant toute la durée de la crise ….

    Le groupe discriminé est donc le reste des Français qui n’échappent ni à la justice, ni à la rigueur et devront se serrer un peu plus la ceinture….déjà qu’un Français sur 6 ne se rend plus chez un dentiste ou un ophtalmo par manque de moyens …


    Ajoutez à cela :

    • la suppression de l’exonération des charges sociales pour les ménages employant une nourrice (alors que la France est incapable d’offrir des crèches en nombre suffisant)

    • la suppression de la ½ part octroyée aux familles ayant un étudiant à charge ou, au choix, suppression de l’APL (comme si l’étudiant, en dehors de son logement, ne coûtait rien !)

    • suppression des intérêts d’emprunt (alors que le candidat Sarkozy avait promis une France de propriétaires)

    • pas de revalorisation de l’allocation adulte handicapé (qui ne s’élève qu’à … 700 €/mens)

    De plus, compte tenu de la suppression de la taxe professionnelle, une très sensible augmentation des impôts locaux et fonciers ….et ce ne sera pas d’1 cran mais de 3 à la ceinture dont on va se serrer.

    Discrimination aussi entre les Français et nos gouvernants : gaspillage de l’argent du contribuable, confusion entre les dépenses publiques et privées, frais personnels, voyages, séjours dans des hôtels de luxe, logements de fonctions, frais de bouche, de communication, voitures avec chauffeur etc…..

    Discrimination enfin entre les salariés du public et du privé. Les fonctionnaires ne sont pas responsables de cette discrimination et loin de moi une pensée négative à leur endroit. Bénéficiaires de mesures plus favorables c’est tant mieux mais il serait temps de considérer les salariés du privé et du public sur un même pied d’égalité, en harmonisant (et pas forcément vers le bas) les salaires, cotisations et régimes de retraite.

     

    Alors y-a-t’il un Avocat prêt à nous défendre ?

    Maryse Villaume

  • • France 2 - Pois(s)ons d'élevage en eaux troubles

    poisson,élevage,saumon,envoyé spécialLe documentaire consacré au poisson d'élevage* , diffusé le 7 novembre dans l'émission Envoyé spécial de France 2, soulève de nombreuses questions et beaucoup d'inquiétude. Les pratiques de la pisciculture (notamment les modes d'alimentation) feraient de ces poissons des réservoirs de toxiques, parmi lesquels la dioxine, des pesticides,  des PCB, et bien d'autres, aux effets possiblement perturbateurs endocriniens et cancérigènes à partir de certaines doses.

    Particulièrement concernées, la mer Baltique, présentée comme un grand lac pollué rendant incommestibles tous les produits qui y sont pêchés, et les fermes d'élevage norvégiennes. En accusation : des entreprises privées, la ministre norvégienne de la pêche, ... et - pourrait-on ajouter - l'Europe qui parait ne pas avoir encore pris la mesure du problème.

    La situation est telle que la Suède et la France, après avoir préconisé une consommation fréquente de poisson, recommandent maintenant de ne pas manger de poisson d'élevage plus de 2 fois/semaine, et plus d'une fois tous les 2 mois pour les personnes fragiles... 

    Conseils aux amateurs :

    • banir tous les produits issus de la Baltique, qu'ils soient élevés ou pêchés,
    • éviter les poissons d'élevage, particulièrement les gros (thon et saumon), les gras (saumon), les norvégiens, et les pangas vietnamiens,
    • bien lire les étiquettes des plats tout préparés.

    Pour reprendre la réaction de Corinne Lepage, on est passés de la malbouffe à la toxbouffe ! Raison pour laquelle elle a adressé à la Commission européenne une question écrite.

    Cap21-Lorraine

     

  • ATTENTION PEAGES : AUTOROUTES/VOIES FERREES

    Si les billets SNCF ne cessent d'augmenter pour un service de moins en moins fiable (retards répétitifs et quasi systématiques) n'en cherchez plus les raisons, il y a une seule et simple réponse : privatisation.

    Saviez-vous qu'entre autres, la ligne Tours-Bordeaux a fait l'objet d'un financement public-privé ?

    Sur un coût de 6.8 milliards d'euros, l'Etat, les collectivités locales et réseau ferré de France (donc nous, les contribuables) ont réglé la note à hauteur de 67 %, soit 4.55 milliards d'euros. Les 33 % restants l'ont été par .... VINCI ! le géant gestionnaire des autoroutes à péages.

    En contrepartie de son financement, VINCI s'est vu attribuer ... 100 % des recettes. Autrement dit, chaque fois qu'un TGV utilise la ligne, le péage dont il s'acquitte va droit dans la poche de Vinci qui n'a financé qu'un tiers et rien dans la poche de l'Etat qui en a financé les 2/3 ...!!

    Ségolène Royal s'était opposée à ce financement essuyant ainsi les foudres de ses collègues  .... Force est de constater qu'elle avait raison.

    La SNCF est donc en voie de privatisation, en douceur et sans transparence. Ce n'est pas de bon augure quand on connaît la vertigineuse envolée des péages de nos autoroutes. Les billets SNCF devraient connaître une augmentation à court terme de 15 à 20 %....

    (source NO d'après le livre de Marc Fressoz)

    Maryse Villaume

  • L'Indemnité kilométrique vélo pour les entreprises

    Indemnité KV.jpgLe décret d'application de la loi sur la transition énergétique concernant l'indemnité kilométrique vélo (IKV) est sorti le 16 février 2016.

    Selon ce décret, le dispositif est actuellement réservé aux entreprises privées, après accord des partenaires sociaux.
    Le montant de l'indemnité est fixé à 0,25 €/km avec un plafond de 200€/an, non imposable pour le salarié et exempt de charges pour l'employeur. Sur une base de 220 jours travaillés/an et d'une distance supérieure à 3,5 km/j, cela fait 90 centimes/jour, cumulables avec la prise en charge de transports en communs afin d'assurer la liaison complète avec le lieu de travail.

    Un Observatoire de l'indemnité vélo a été créé afin d'accompagner les entreprises dans la mise en place du dispositif et d'aider à la décision ultérieure d'extension, ou pas, au secteur public.

    D'ores et déjà, une enquête prospective expérimentale de l'Ademe vient de montrer l'effet positif de l'IKV sur l'utilisation du vélo chez les salariés, même si certains points du décret posent problème (cumul avec les transports en commun notamment).

    Enfin, parmi les difficultés, on peut avancer la dangerosité du vélo, notamment dans des villes où la volonté de développer les pistes cyclables prend le pas sur la sécurité (piste en contre-sens des voitures et sans élément de séparation des voies autres que les signalisations au sol).

    Cap21 Lorraine