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  • La part des EnR s'accroit (lentement) en Europe

    enr,renouvelable

    Selon les constatations du site Eurostat qui assure un suivi quantitatif des EnR en Europe, leur part dans la consommation énergétique globale s’accroît d'environ 1% /an depuis 2008. On est ainsi passé de 10% en 2008, à 15% en 2013 et 16% en 2014, ce qui nous met en ligne pour l'objectif 20% en 2020.

    Une carte interactive précise, pour chaque pays européen, la part annuelle (2005 - 2013) des EnR dans l'énergie totale et dans l'énergie électrique.
    - Les meilleurs élèves : les pays nordiques, le Portugal, l'Autriche et la Roumanie,
    - Les mauvais élèves : l'Angleterre, l'Irlande, les Pays-Bas et la Belgique,
    - La France, très bien placée en 2007 (6ème/27), a beaucoup rétrogradé en 2013 (16ème/28)... 

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  • Fessenheim épinglée par les allemands

    Un rapport de 2015 commandé par le land du Bade-Wurtemberg à l'Öko-Institut, un institut de recherche allemand, met en avant les lacunes de la centrale nucléaire de Fessenheim en matière de sécurité. Il pointe des carences persistantes malgré les aménagements réalisés. Comparant les mesures mises en place à celles des installations allemandes, l'institut conclut à un niveau plus élevé de sécurité dans les centrales germaniques notamment face aux dangers de tremblements de terre, d'inondations, ou encore d'incendies.

    Après la catastrophe de Fukushima en 2011, la Commission européenne avait audité les centrales européennes et son rapport publié en 2012 pointait déjà des lacunes en matière d'évaluation des risques, notamment sismiques.

    En réaction à cette nouvelle expertise, le ministre de l'Environnement du Land de Bade-Wurtemberg, Franz Untersteller réclame la fermeture du site de Fessenheim : "Je considère le risque pour l'Homme et l'environnement trop élevé", a-t-il déclaré.

    La centrale de Fessenheim est détenue à 17,5% par la société allemande EnBW, elle-même propriété du land du Bade-Wurtemberg pour la moitié de son capital. Le prélèvement sur la production d'électricité du site nucléaire est réparti proportionnellement à la participation financière des actionnaires, ce qui fait du Land allemand un gestionnaire à part entière de Fessenheim.

    En réaction à ces affirmations, le vice-président de l'Assemblée nationale et député EELV Denis Baupin a saisi lundi 11 janvier, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) afin que celle-ci se prononce sur les critiques formulées.

  • La parité Hommes-Femmes à l'Education nationale

    Le 7 janvier 2016, la MGEN organisait dans ses locaux à Paris un colloque "Les Femmes, Sexe Fort dans l'Education ?" consacré à la parité hommes-femmes dans l'éducation. Diverses organisations syndicales étaient représentées.

    parité,éducation

    Après un état de la situation qui constate que les femmes sont plus nombreuses que les hommes mais dans les grades les moins élevés, un certain nombre de pistes sont proposées pour corriger cette situation : application des lois Sauvadet (augmentation des effectifs féminins dans les jurys) et Fioraso, parité au CNU, sensibilisation des cadres de l'ESEN etc...

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  • Nicolas Hulot met fin à sa mission

    Hulot.pngEnvoyé spécial pour la protection de la planète, Nicolas Hulot a décidé il y a quelques jours de mettre un terme à sa mission.
    Dans un entretien au Monde, il affirme avoir cédé à des raisons objectives "Nous allons entrer dans une période très politique et j’ai jugé qu’il serait plus difficile d’exercer cette mission sans échapper à une forme d’interprétation politique", mais aussi affectives.

    Quant à son avenir politique, et particulièrement en 2017, il dit n'avoir rien décidé. En tout cas, avec le fonctionnement politique actuel, c'est non.

  • Installation du Conseil régional en ACAL

    conseil regional,acalLe nouveau Conseil régional de notre région Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine a été installé hier à Strasbourg.

    Philippe Richert (LR) a été élu président par 102 voix (LR-UDI-MoDem) contre Florian Philippot 46 voix (FN) et 20 bulletins blancs ou nuls (PS).
    La commission permanente, élue à la proportionnelle, sera composée de 34 LR-UDI-MoDem, 15 FN et 6 PS ; 15 vice-présidents ont été nommés, dont aucun FN.

    conseil regional,acalDans son discours introductif il a confirmé mettre en place une gouvernance nouvelle permettant de faire participer la gauche à la gestion de la région malgré l'absence d'élus EELV (désistement au 2ème tour), et le faible effectif PS (important report des voix de J-P Masseret sur la liste de droite). Dans cette perspective, il a annoncé qu'il créera une "conférence" pour associer les "minorités non représentées à l'assemblée" à la définition de la politique du conseil régional, allusion aux écologistes qui ne siègent plus. Le nouveau président de région dit vouloir préserver l'identité des anciennes régions. Un déontologue va être nommé, chargé de veiller au respect des bonnes pratiques et à l'absence de conflit d'intérêt. Les indemnités des élus seront inférieures de 20% aux maxima autorisés.

    Pour nous, écologistes, l'absence de représentation d'EELV fait craindre que les contraintes économiques l'emportent sur les impératifs écologistes. Quant à la démocratie, elle aurait pu justifier une vice-présidence technique au FN (près de 40% au premier tour). C'est aussi en l'écartant systématiquement que le FN peut se prévaloir d'une position de victime, prétendre détenir les clés de nos difficultés économiques et sociales,... et progresser régulièrement aux élections. 

    Cap21 Lorraine

  • Quid de la déchéance de nationalité ?

    nationalité,binationalité,terrorismeDans le capharnaüm des réactions à la décision de François Hollande concernant la déchéance de binationalité, Corinne Lepage a pris position en faveur de cette initiative (nouvelobs "Le plus").

    Pour elle, cette décision de bon sens déchaine les passions car elle remettrait en cause le droit du sol et créerait deux catégories de Français, les mono et les binationaux.

    En réalité, dans cette décision, il n'y a rien de neuf :
    - d'un point de vue juridique (remise en question du droit du sol), car cette possibilité existe depuis 1938 , avec même des conditions beaucoup plus larges que le projet actuel,
    - comme d'un point de vue éthique (création de deux catégories de français), car cette distinction existe déjà. On pourrait même ajouter qu'elle relève de la décision des intéressés eux-mêmes, à qui rien n'interdit de devenir mononational français.
    Et sa portée réelle serait quasi-nulle.

    Il s'agit d'une mesure symbolique  touchant à la défense de la démocratie et de la république.
    Nous avons le devoir de défendre nos deux valeurs nationales contre les attaques qui les visent. Ne pas le faire serait suicidaire et la déchéance de nationalité des binationaux constitue un symbole fort de notre détermination. Quant aux mononationaux, faute de pouvoir être déchus en l'état actuel du droit international, ils pourraient faire l'objet d'une peine d'indignité nationale.

    Pour Corinne Lepage, les attaques venant de la gauche dont fait l'objet cette décision sont de nature puremement politiciennes : posture anti-FN (qui aurait été le premier à proposer cette mesure) pour les uns, manœuvre anti-Hollande pour les autres.

    Cap21 Lorraine