A l'image de cette Marianne,
souhaitons une Année 2016 sereine, accueillante et déterminée.
Cap21 Lorraine
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A l'image de cette Marianne,
souhaitons une Année 2016 sereine, accueillante et déterminée.
Cap21 Lorraine
Près de trois semaines après l'Accord de Paris obtenu au terme de la COP21, ActuEnvironnement fait le point sur ses résultats, tels qu'on peut les évaluer à ce jour.
Une synthèse à la fois claire et documentée réalisée, en plateau télévisé, par Delphine Batho (ancienne ministre de l'écologie), Alix Mazouni (RAC), Philippe Collet (journaliste spécialisé Energie-Climat, ActuEnvironnement) et Nicolas Boquet (AFEP) autour de Marie-Jo Sader ("Parlons Pro").
En Lorraine, on connaissait bien Jean-Marie Pelt, mort récemment à l'âge de 82 ans.
Ce pharmacien professeur de botanique originaire de la Moselle avait créé en 1971, à Metz, l'Institut européen d'écologie. Défenseur de l'agrobiologie et opposant aux OGM, il avait également fondé, aux côtés de Corinne Lepage et de Gilles-Eric Séralini, le Criigen. Auteur de très nombreux livres ("La terre en héritage", "Carnets de voyage d'un botaniste", Fayard), il avait co-écrit avec Pierre Rabhi "Le monde a-t-il un sens ?" Très présent dans les média, il animait de nombreuses émissions écologistes (notamment "CO2, mon amour" sur France-Inter).
Homme de foi, il professait une écologie humaniste à forte tonalité philosophique qu'on pourrait dire imprégnée de biomimétisme, si l'on peut faire ce rapprochement.
A l'image de la nature, il évoquait l'inter-relation des espèces, la cohérence du tout et le développement harmonieux plutôt que la domination de l'un. Au final, il espérait la fin de la croissance continue et la paix dans la non-violence.
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Comment réduire au plus vite notre production de CO2 ? Quelles méthodes employer et selon quel ordre de priorité ?
Ce sont les questions auxquelles deux chercheurs de l'Ecole d'économie de Toulouse ont tenté de répondre dans un article récent repris par le journal Le Monde (12 décembre 2015).
La transition énergétique dispose de deux leviers : augmenter le prix des énergies fossiles pour réduire leur consommation, et soutenir le tarif d'achat des EnR pour dynamiser leur production. Mais quelle priorité donner ?
Miscanthus giganteus est un nom qu'il va falloir apprendre, même s'il est plus connu sous l'appellation d'herbe à éléphants.
Croisement artificiel de deux herbacées de structure très archaïque, proche du roseau, elle se révèle riche de nombreuses qualités qui pourraient en faire un végétal plein d'avenir.
On connaissait les Voisins solidaires, association mettant en relation les habitants afin de permettre l'échange de services pour une solidarité de proximité.
Voici maintenant Lulu dans ma rue.
Cette fois, il ne s'agit plus d'échange mutuel de services, mais de création d'emplois de proximité reposant sur un circuit-court médié par une conciergerie de rue. L'association est enregistrée et les fournisseurs de service sont inscrits comme auto-entrepreneurs et rémunérés à petit prix, déductible des impôts pour l'acheteur.
Installée à Paris (4ème) depuis avril 2015, l'association se développe bien et envisage de créer de nouvelles conciergeries.
Face à une société partiellement bloquée, Voisins solidaires comme Lulu dans ma rue font partie des réponses de proximité re-créant du tissu social et de l'emploi non-délocalisable.
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Vingt-quatre heures après la validation à l'unanimité de l'Accord de Paris, les observateurs commencent à fournir des analyses contrastées, dans la logique de tout consensus et donc de tout compromis.
La Cop21 tient son succès à la participation de tous, et notamment de grandes puissances qui avaient refusé leur accord à Copenhague : Etats-Unis, Chine et Inde. L'engagement total de François Hollande et de Laurent Fabius a fait le reste.
Mais que contient cet accord, et répond-il aux besoins ?
Au rang des bonnes nouvelles :
- Une ambition située entre +1,5 et +2°C en 2100, prenant donc en compte la précarité des pays littoraux,
- Une révision régulière et à la hausse, tous les 5 ans à partir de 2020, des moyens mis en œuvre par chaque pays,
- Un financement pérenne et croissant de l'adaptation des pays pauvres aux situations extrêmes.
A l'accord plénier, il faut ajouter 10 000 accords particuliers qui ont pu être signés tout au long de la Cop21, impliquant des collectivités territoriales comme des filières industrielles.
Au rang des déceptions :
- Des financements qui ne sont pas au niveau des ambitions déclarées, notamment d'ici à 2020,
- Un traité international, devant être ratifié par chaque état, obligatoire mais non contraignant (pression internationale dépourvue de sanctions financières : "L'accord de Paris n'est pas un code pénal" dixit Laurent Fabius), complétant des "décisions de la Cop" qui font appel au volontariat des parties,
- L'absence de création d'un prix du carbone qui aurait contribué à pénaliser la consommation des produits fossiles.
Au final, les avis sont partagés, allant de l'enthousiasme après l'échec de Copenhague, à la déception face aux abandons particuliers.
Mais ce qui est certain, c'est que la nécessité de lutter contre le changement climatique est maintenant une réalité admise par tous, et que cela devra se faire ensemble, pays industrialisés comme nations du sud.
Et ça, c'est une grande victoire à l'actif de la Cop21.
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La Conférence mondiale sur le climat a débouché sur un accord "universel".
Les représentants de 195 pays ont adopté samedi à Paris un accord mondial sans précédent pour lutter contre le réchauffement de la planète. "L'accord de Paris pour le climat est adopté", a déclaré le président de la COP21, Laurent Fabius, suscitant une longue salve d'applaudissements dans toute la salle.