A 48h de la cloture des négociations, Laurent Fabius a présenté une nouvelle mouture du texte, ramené à 29 pages et comportant moins d'options.
Parmi les progrès, l'adaptation aux événements extrêmes.
Parmi les questions en suspens : l'ambition de l'accord (1,5 ou 2°C), le financement et la différenciation... Cela fait beaucoup.
L'impression générale est que l'on élague beaucoup de détails, qu'on lève des ambiguïtés, mais que des points-clé ne sont pas tranchés.
L'espoir réside dans des décisions politiques qui emporteront, ou pas, l'ensemble du processus. «Dès l’instant où tous les paragraphes sont liés, tout ne peut se débloquer que dans la dernière ligne droite». Selon Céline Charveriat, d’Oxfam, «la bonne nouvelle, c’est que la France tente de peser pour conserver un réel niveau d’ambition de l’accord. La mauvaise, c’est que tout cela peut s’effondrer dans les heures qui viennent pour arriver à un deal low-cost. C’est une négociation roulette russe.»
Laurent Fabius a averti que les ministres allaient devoir travailler «cette nuit et demain». «Cela doit être les vingt-quatre heures les plus utiles de ces six dernières années, depuis Copenhague», a affirmé Nicolas Hulot, envoyé spécial de l’Elysée sur le climat.
Cap21 Lorraine
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