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Actualités - Page 14

  • Accord a minima sur le climat à Durban

     

    Corinne Lepage : Communiqué de presse - Durban, 11 décembre

    "Je me réjouis que nous ayons maintenant un processus pour aboutir à un nouveau traité légalement contraignant mais il manque toujours le principal: la volonté politique et l'ambition nécessaires pour éviter un réchauffement climatique dramatique", a déclaré Corinne Lepage, membre de la délégation officielle du Parlement européen à Durban, à l'issue de la conférence.

    "A Durban nous nous sommes heurtés aux limites de la politique et des égoïsmes nationaux. Cela montre à quel point il est important de réformer la gouvernance mondiale de l'environnement lors du sommet de Rio l'année prochaine. Il faut inclure la société civile dans le processus onusien afin d'assurer une représentation de l'intérêt général qui puisse faire pièce aux intérêts nationaux."

    "Malheureusement ce sont les gouvernements qui n’ont toujours pas pris la mesure des risques de court et de long terme des changements climatiques qui imposent leur loi aux autres dans ce processus, en premier lieu les Etats-Unis et le Canada. La Chine, qui fait incontestablement des efforts au niveau national, cultive toujours de nombreuses ambiguïtés. Les lobbies pétroliers, charbonniers et les Etats portant ces voix ont clairement pesé sur le processus en faisant repousser les décisions importantes à une date ultérieure. Le choix  de la prochaine COP vers le Qatar, Etat totalitaire privant de droits la société civile (les syndicalistes, ONG, les femmes) et premier émetteur de gaz à effet de serre par habitant, était un mauvais symbole. Le reste de la conférence a été à cette image."

    "Pourtant les scientifiques sont clairs: la contrainte physique du changement climatique va remettre en cause notre mode de vie, bouleverser nos économies comme les équilibres géographiques et démographiques. Tout au long de la conférence les représentants de la société civile et d’Etats exposés ont prouvé qu’il était possible de faire avancer les choses à 7 milliards d’habitants. En effet une économie verte porteuse de création de valeur, d’emplois et de bien-être ne demande qu’à se développer."

    "L’Union européenne a quant à elle prouvé qu'en défendant une feuille de route volontariste aux côtés des pays les moins avancés et des Etats insulaires elle pouvait être forte, même si ses divergences ponctuelles sur la question de l'air chaud ont failli lui être fatales. Ce volontarisme doit impérativement continuer à s’imposer dans les mois qui viennent pour aborder le principal: l'impérieuse nécessité de faire preuve d'ambition pour éviter un réchauffement climatique dramatique."

    "Les avancées nécessaires ne seront possibles que lorsque la gouvernance mondiale permettra de faire co-exister la représentation des nations et la représentation des citoyens du monde directement confrontés aux effets du changement climatique et qui veulent éviter le pire à leurs descendants."

    La communauté internationale s'est mise d'accord à Durban sur une feuille de route  pour élaborer d'ici 2015 un Protocole, un accord légalement contraignant, ou un « résultat légal avec force juridique » qui inclurait toutes les économies majeures, dont les Etats-Unis et la Chine, et qui entrerait en vigueur à une date indéterminée. En échange l'Union européenne a signé pour une deuxième période d'engagement sous le protocole de Kyoto. Le Canada, la Russie et le Japon, pourtant signataires du Protocole, ont de leur côté refusé de s'engager pour une deuxième période. De nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre n'ont pas été discutés à Durban mais les Parties ont reconnu l'écart préoccupant entre les engagements actuels et ce qu'il est nécessaire de faire pour avoir une chance d'éviter un réchauffement au delà de 2°C. La conférence a également acté l’opérationnalisation du Fonds Vert pour le Climat.

  • DISCOURS DE TOULON : UN PROJET POLITIQUE EN RADE

    Par Eric Delaye
    En premier lieu, c’est un chef de l’Etat en campagne pour sa réélection que nous avons entendu à Toulon ce jeudi devant un parterre de militants triés sur le volet, un mélange des genres qui aurait du être évité face aux enjeux auxquels les européens se trouvent confrontés.

    Nicolas Sarkozy, grand défenseur de la souveraineté de la France est bien obligé d’avouer l’impuissance de notre pays à faire face seul à la situation et nous propose ainsi d’avancer à marche forcée vers plus de fédéralisme européen au risque sinon de perdre l’euro. Nous n’avons pas de marges de manœuvre et nous allons devoir emprunter la voie d’une plus grande convergence fiscale, économique, sociale : un marché de dupes dans la mesure où la proposition de révision du Traité de Lisbonne impliquera la ratification nécessaire à l’unanimité des vingt-sept pays de l’UE, y compris ceux hors de la zone euro, un processus qui demandera du temps alors que l’urgence de la situation commande d’agir.

    Malheureusement, au-delà de la rhétorique bien huilée, le chef de l’Etat n’a pas abordé les conséquences à attendre de la cure d’austérité réaffirmée pour la vie des Français, leur pouvoir d’achat, l’emploi, l’avenir des services publics et de la protection sociale esquissant seulement la tenue d’un sommet social en janvier.

    Si CAP21 se montre favorable à une plus grande convergence européenne notamment en matière de gouvernance économique, celle-ci ne peut se faire qu’au travers de la construction d'une Europe des citoyens, porteuse de sens politique et non d'une marche forcée confisquée par les élites et dictée par les seules logiques financières.

    Cela passe en particulier par la mobilisation d’un grand emprunt européen en faveur d’une stratégie industrielle centrée sur les secteurs d’avenir comme la santé, l’énergie, les transports, la chimie verte ou le numérique et la protection sociale des plus fragilisés.

    L’Europe pâtit aujourd’hui de son manque d’ambition et d’audace et doit savoir désormais prendre des risques en investissant pour l'avenir de ses Etats membres tout en exigeant de leur part responsabilité et rigueur.

    Eric Delhaye
    Président de CAP21

  • L ARNAQUE DES AUTOROUTES

    Le Gouvernement, sous Lionel Jospin avait engagé la privatisation des autoroutes. La Droite de Dominique de Villepin l'a parachevée en 2005, pour une prix " bradé" de 14,8 MDS d'euros.

    en contrepartie de cette modeste somme, l'Etat avait demandé aux acquéreurs : Eiffage, Vinci... de ne procéder qu'à des hausses "légères" ! Le prix moyen du km s'est envolé de 16,4 % soit 2 fois plus vite que l'inflation ....

    En résumé, entre 2005 et 2010, le bénéfice réalisé par les sociétés d'autoroute a fait un bond de ... 65 %!

    Mais ce n'est pas encore assez pour ces sociétés qui ne cessent de "tailler dans les effectifs" prenant là encore l'Etat pour un "gogol", lequel le mérite bien entre nous.

    En effet, au nom de l'Ecologie, le Grenelle de l'Environnement II prévoit le "verdissement des autoroutes" et en contrepartie, prolonge d'un an la concession aux stés d'autoroutes, soit une manne de 2MDS d'euros.

    Moins de 3 % de cette manne seront consacrés à la biodiversité. Par contre 800 millions d'euros sont investis dans des portiques automatiques, au motif qu'il y a moins de bouchons et donc moins de pollution.... en fait, il y aura surtout moins de Personnel !!

    Les effectifs ont chuté de 14 % ! et pas seulement au niveau du personnel "encaisseur" mais également au niveau des Personnels d'entretien, des patrouilles.

    Ces personnels sont chargés de la sécurité sur les autoroutes : débarrasser la chaussée des objets encombrants, des lambeaux de pneus, des animaux écrasés, etc....

    Et bien une patrouille sur deux a été supprimée !! Pire encore, les sociétés d'autoroute réfléchissent carrément à supprimer les patrouilles de jour, comptant sur la civilité des automobilistes qui seront chargés de signaler si la chaussée est encombrée .....

    (Extraits du NObs)

    Vous avez dit "sécurité" ?

    Gros silence pourtant des ténors prétendant à la haute fonction sur ce scandale ! La Droite a bradé nos autoroutes privant l'Etat de recettes substantielles qui nous font gravement défaut à l'heure actuelle, sans que la Gauche ne bronche, ne s'oppose, réagisse ....

    Maryse Villaume

  • A Thionville, 3 ans de promesses non tenues par le gouvernement

    À Thionville, on se mobilise contre le chômage. La peur de la disparition des derniers hauts fourneaux a replongé les ouvriers dans l’histoire des luttes du 20ème siècle. Ils ont donc décidé de revisiter la déclaration de Philadelphie de 1944, qui a défini la charte des buts et objectifs de l’Organisation Internationale du Travail.

    Lundi 24 octobre je suis allée rencontrer les chômeurs de longue durée et les salariés concernés par le risque de fermeture du site d’ArcelorMittal. J’ai partagé un repas avec eux.
    Mon soutien est passé par l’inscription à « Peuple emploi » devant le Pôle emploi de Thionville. J’ai été la première à m’y inscrire.

    L’action menée par ces collectifs nous invite à nous poser la question de la crise de la sidérurgie, de la désindustrialisation de la France et de la reconquête de l’activité, y compris à un niveau micro-économique.

    Pour cela je leur ai proposé une mesure spécifique en cas de fermeture d’Arcelor, et plus précisément de toute installation émettrice de gaz à effet de serre et titulaire de quotas d’émission de carbone. Aujourd’hui, la sidérurgie européenne dispose d’un surplus de quotas d’émissions par rapport à ses besoins, surplus qui représente une plus-value de 1,2Mds d’euros. De plus, la fermeture d’un site met par définition un terme aux émissions de gaz à effet de serre et crée donc un bénéfice considérable, véritable enrichissement pour l’exploitant qui ferme et licencie. Ceci est inadmissible. Pour cette raison, je propose que la contrepartie de ces quotas soit récupérée par l’Etat, qui les a alloués gratuitement.

  • VENUE DE CORINNE LEPAGE

    Corinne Lepage sera lundi 24 octobre de 11h à 14h 30 à l'usine Gandrange. Un co-voiturage peut être organisé depuis Nancy. Merci d'appeler le 0680596925 si vous souhaitez vous joindre à nous.

    Maryse Villaume

  • ATTENTION PEAGES : AUTOROUTES/VOIES FERREES

    Si les billets SNCF ne cessent d'augmenter pour un service de moins en moins fiable (retards répétitifs et quasi systématiques) n'en cherchez plus les raisons, il y a une seule et simple réponse : privatisation.

    Saviez-vous qu'entre autres, la ligne Tours-Bordeaux a fait l'objet d'un financement public-privé ?

    Sur un coût de 6.8 milliards d'euros, l'Etat, les collectivités locales et réseau ferré de France (donc nous, les contribuables) ont réglé la note à hauteur de 67 %, soit 4.55 milliards d'euros. Les 33 % restants l'ont été par .... VINCI ! le géant gestionnaire des autoroutes à péages.

    En contrepartie de son financement, VINCI s'est vu attribuer ... 100 % des recettes. Autrement dit, chaque fois qu'un TGV utilise la ligne, le péage dont il s'acquitte va droit dans la poche de Vinci qui n'a financé qu'un tiers et rien dans la poche de l'Etat qui en a financé les 2/3 ...!!

    Ségolène Royal s'était opposée à ce financement essuyant ainsi les foudres de ses collègues  .... Force est de constater qu'elle avait raison.

    La SNCF est donc en voie de privatisation, en douceur et sans transparence. Ce n'est pas de bon augure quand on connaît la vertigineuse envolée des péages de nos autoroutes. Les billets SNCF devraient connaître une augmentation à court terme de 15 à 20 %....

    (source NO d'après le livre de Marc Fressoz)

    Maryse Villaume