Enercoop, pour ceux qui le peuvent...

Enercoop c'est :

1. Une structure coopérative régionalisée,
2. La mutualisation de producteurs d'énergies renouvelables,
3. La distribution d'électricité aux entreprises, aux collectivités et aux particuliers, via le réseau EDF.

Seul point noir : les tarifs, actuellement 18% supérieurs aux tarifs EDF, mais avec un écart en baisse du fait de l'intégration prochaine obligatoire par cette dernière des coûts liés au nucléaire.

Au total, une électricité propre qui s'approche de la rentabilité.

Enercoop vient de publier son bilan 2014. Une perspective positive qui devrait trouver son épanouissement avec la loi sur la transition énergétique.

Cap21 Lorraine

Règlementations écologiques nouvelles au 1er janvier 2015

Le site Actu-Environnement publie la liste des nouvelles règlementations écologiques qui seront effectives le 1er janvier 2015.

Economies d'énergie : poursuite des CEE et crédit d'impôt après travaux de REH, mais nécessité de passer par un professionnel RGE, généralisation de la nouvelle étiquette énergie, par contre la mise en œuvre de la RT 2012 pour les bâtiments collectifs est repoussée de 3 ans au 1er janvier 2018 et celle des petits logements neufs assouplie...

Verdissement de la PAC avec conditionnalité écologiques des aides, et lancement des Groupements d'intérêt écologique et économique,

Durcissement des précautions vis-à-vis des substances toxiques : Bisphénol A et autres substances CMR, GES fluorés etc...

Elargissement du périmètre de la libéralisation des tarifs du gaz.

On peut ajouter la mise en œuvre du logo Triman, nouvelle référence en matière de tri, indiquant que l'article relève d'une consigne de tri opposable au producteur.

 

La Slow Economy - Entre croissance et décroissance : le local

La slow economy ou le localisme économique

Par Simon Beyrand le 28 août 2014 Economie , en partenariat avec La Lettre de l’Ecolonomie.

L’émergence des différents courants slow dessine les contours d’une nouvelle économie.

 

La Slow Economy inspirée du “made in”, relocalise, replace l’humain au centre des préoccupations, réhabilite le long terme et propose une approche transversale de la décélération. Raphaël Souchier, auteur de Made in Local, emploi, croissance, durabilité : Et si la solution était locale ? (Eyrolles),  est parti à la rencontre d’entrepreneurs engagés dans la voie du localisme économique.

La lettre de l’écolonomie : La décélération appliquée à l’économie mène-t-elle à une autre forme de prospérité que celle revendiquée par le capitalisme financier?

Raphaël Souchier : Au delà d’une décélération, il s’agit surtout d’un changement de paradigme. On a fonctionné sur l’idée que le progrès passait par la croissance, la consommation et le crédit. Ce modèle tourne désormais à vide. Depuis les années 80, nous assistons en effet à un décrochage de l’économie réelle, dû à la prise de pouvoir du  néolibéralisme qui prône la dérégulation des marchés financiers, de la fiscalité et des impacts sociaux et environnementaux. Le monde de la finance – désormais hors sol et tout puissant -  a besoin que les entreprises réduisent les coûts pour produire un rendement financier maximum. Après avoir rationalisé et développé la productivité, il ne reste plus, selon lui, qu’à éliminer les humains de l’économie.

Les américains sont majoritairement opposés aux gaz de schistes

Les élections américaines de mi-mandat ont été l'occasion de référendums locaux. Plusieurs villes ont signifié leur opposition à l'exploitation des gaz de schistes. C'est notamment le cas de la petite ville de Denton (Texas) qui abrite 270 puits et qui fut la première à accepter sur son territoire l'installation de forages par fracturation hydraulique.

Par ailleurs un sondage national montre que la proportion des américains favorables à la fracturation hydraulique s'est inversé ces dernières années, passant de 48/38 à 41/47.

Balance of Opinion Turns Negative on Increased Use of Fracking

Cap21 Lorraine

Faut-il interdire la production de foie gras ?

Depuis quelques années, la production du foie gras est sur la sellette, tant en Europe où ses méthodes sont stigmatisées et leur interdiction de plus en plus réclamée par des associations écologistes, qu’en Californie qui interdit sa commercialisation depuis juillet 2012 et dont la décision risque de faire tâche d’huile. En ces périodes de fêtes, nos canards ne sont pas très en forme…, ni la filière de production du foie gras qui craint une désaffection pour le produit.

Le tour de France des projets nuisibles ou positifs selon FNE

NDDL, Sivens, Roybon etc... France Nature Environnement vient de publier une carte nationale des projets contestés ou soutenus par les associations écologistes.

"Autoroutes, parcs d’activités, barrages, aéroports… Une centaine de projets nuisibles, aux coûts environnementaux largement sous-estimés, quand ils ne sont pas ignorés, et aux bénéfices sociaux et économiques surévalués, a été recensée. A chaque fois, sur le terrain, une association, quand ce n’est pas plusieurs, du mouvement France Nature Environnement se bat pour que la nature soit préservée, que le dialogue environnemental soit respecté et que l’intérêt général soit défendu."

De son côté, le journal Sud-Ouest  présente les 10 projets les plus contestés, de NDLD à Bure, en passant par les 1000-vaches, le super-incinérateur de Rochefort et la LGV Lyon-Turin, l'OL, Gonesse etc.... Un tour de France qu'on aimerait bien éviter...!

Cap21 Lorraine

Vidéo - Le tri et le recyclage des déchets suivis par GPS

"Quand c'est bien trié, c'est bien recyclé !"

C'est la devise de cette série de brèves vidéos de Eco-Emballages présentant le trajet d'un déchet trié (successivement bouteille plastique, canette, carton,  boite de conserve et bouteille de verre) jusqu'à son recyclage.

Une présentation plaisante et didactique, mais un peu optimiste avec un enchainement du tri et du recyclage que l'on ne retrouve pas partout.

A Nancy, le centre de tri vient d'être fermé par son propriétaire (Véolia) qui transporte désormais par camion les déchets dans son autre centre de tri de Dijon (250 km), avant de les redistribuer encore plus loin pour recyclage. Quelle est l'empreinte carbone de tout cela ?

On fait bien notre tri, mais l'opérateur ne fait pas bien le sien...

Cap21 Lorraine