Le plan de « rénovation thermique », annoncé par François Hollande comme une de « grandes priorités du quinquennat », est remis en question.
Ce serait l’abandon d’un projet exemplaire de croissance écologique.
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Le plan de « rénovation thermique », annoncé par François Hollande comme une de « grandes priorités du quinquennat », est remis en question.
Ce serait l’abandon d’un projet exemplaire de croissance écologique.
Un document récent fait le point sur les méthodes alternatives envisagées à ce jour à la fracturation hydraulique des schistes méthanogènes : par changement de liquide, par choc électrique ou par explosif.
Certes, ces méthodes épargnent l'importante quantité d'eau nécessitée par le procédé actuel... mais ils consistent toujours à provoquer, par un procédé mécanique, des fissures dans la roche-mère, par lesquelles les produits chimiques utilisés, du méthane et des radionucléides pourront diffuser et contaminer le sous-sol; sans parler des mini-séismes secondaires, directs et indirects... Et il s'agit de produire la même énergie fossile, avec le même effet de serre et le même réchauffement climatique.
Finalement, une confirmation du peu d'avenir écologique de la fracturation !
Cap21 Lorraine
L'extraction des gaz de schiste par fracturation hydraulique est à l'origine de problèmes environnementaux (importante consommation d'eau associée à une contamination des nappes phréatiques environnantes, déclenchement de mini-séismes, fuites de méthane, remontées radioactives etc...) qui en font une source d'énergie sâle, indéfendable en l'état malgré les perspectives financières qu'elle peut représenter en Europe, et particulièrement en Lorraine.
Le 4 février 2013, Delphine Batho s’est rendue à Bure (Lorraine) sur le futur site d’enfouissement des déchets nucléaires à « vie longue », géré par l’ANDRA, dans le cadre du projet CIGéo. Cette visite a été l’occasion pour un certain nombre d’associations écologistes (Cedra, Sortir du nucléaire, Cap21, Mirabel, Bure stop !, Eelv) de manifester leur opposition à ce projet.
CAP21 s'interroge sur la réelle volonté de protéger la santé des Français.
Alors que les scandales sanitaires liés aux médicaments se multiplient, le gouvernement refuse d'appliquer le principe de précaution aux risques résultant des ondes électromagnétiques.
A la suite de la décision de l'OPECST d'ouvrir la porte à la recherche de méthodes alternatives d'extraction des gaz de schiste par fracturation hydraulique (voir notre article du 30 janvier 2013), le collectif Stop Gaz de Schiste adresse une lettre ouverte aux parlementaires. Pour SGS, l'extraction écologiquement acceptable d'un hydrocarbure inclus dans une roche compacte est un leurre, en plus de freiner la transition vers les énergies non carbonées.
Sur la proposition de deux députés (Bataille - PS et Lenoir - UMP) l'Office Parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), qui réunit des parlementaires de l'Assemblée Nationale et du Sénat, a donné un avis favorable à lancer des recherches visant à mettre au point des alternatives à la fracturation hydraulique.