Gilles-Eric Séralini,  professeur de biologie moléculaire à l’Université de Caen et  co-directeur du Pôle pluridisciplinaire « Risques », spécialisé dans  l’étude des effets des pesticides et OGM sur la santé. G-E Séralini et  ses collègues ont mené des contre-expertises de données fournies par  Monsanto pour justifier de la commercialisation de 3 de ses maïs OGM  (MON 863, MON 810, NK 603). Ces contre-expertises remettent en question  la capacité pour ces données de démontrer formellement l’innocuité des  trois maïs (suivi des rats trop court, puissance de l’analyse  statistique insuffisante). Contrairement aux analyses réalisées par la  firme, les travaux de G-é Séralini et de ses collègues ont été soumis au  processus d’évaluation critique par les pairs avant d’être publiés en  2007 et en 2009.
Ces résultats interrogeant le bien fondé des autorisations octroyées par la  Commission Européenne sur avis de l’Agence Européenne de Sécurité  Alimentaire (EFSA) pour la consommation animale et humaine de  ces trois maïs, il n’est pas étonnant qu’ils aient suscité de vives  réactions de Monsanto, de l’EFSA ainsi que d’autres organismes de  contrôle des aliments et d’évaluation des OGM à travers le monde. 
 Mais  depuis quelques semaines, G-é Séralini est également la cible  d’attaques et de pressions morales émanant d’une partie de la communauté  scientifique, et en particulier de l’Association Française des  Biotechnologies Végétales, parrainée par des chercheurs bien connus  comme Claude Allègre et Axel Kahn, et présidée pa r Marc Fellous,  professeur de génétique et ancien président de la Commission du Génie  Biomoléculaire (chargée d’évaluer les OGM avant le Grenelle de  l’Environnement).
Mais  depuis quelques semaines, G-é Séralini est également la cible  d’attaques et de pressions morales émanant d’une partie de la communauté  scientifique, et en particulier de l’Association Française des  Biotechnologies Végétales, parrainée par des chercheurs bien connus  comme Claude Allègre et Axel Kahn, et présidée pa r Marc Fellous,  professeur de génétique et ancien président de la Commission du Génie  Biomoléculaire (chargée d’évaluer les OGM avant le Grenelle de  l’Environnement).
Face  à ces attaques extrêmement violentes allant jusqu’à remettre en  question les conditions mêmes de ses travaux de recherche (position  académique, financements), Gilles Eric Séralini a décidé d’intenter un  procès en diffamation à Marc Fellous. Ce procès aura lieu le 23 novembre à 13H30 au Tribunal de Grande Instance de Paris.
Retrouver ci-dessous le programme et le texte d'appel à cette journée de mobilisation pour la défense d'une recherche libre et indépendante : Soutien à GE Séralini, Programme soutien Seralini
Vous pouvez par ailleurs signer la pétition de soutien à Gilles-Eric Séralini sur le site de Fondation Science Citoyennes : http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1801
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