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Devant le Parlement réuni en congrès à Versailles, François Hollande, après avoir abordé la question des attentats du 13 novembre 2015, a évoqué la COP21 dont la tenue est confirmée, afin que la centaine de Chefs d'Etat attendus soit un témoignage d'espérance et de la solidarité internationale.
Lien vers le discours de François Hollande devant le Congrès, suivi d'une Marseillaise dont les paroles sanguinaires retrouvaient, pour une fois, tout leur sens...
Ainsi que cela avait été décidé à Bonn, Laurent Fabius a réuni à Paris les représentants des 70 pays les plus déterminants à l'approche de la Cop21 qui doit de tenir dans 3 semaines.
Lors de cette pré-Cop21, 60 ministres et quelques autres représentants ont été conviés au centre de conférence du ministère des Affaires Etrangères pour 2 jours destinés à choisir parmi les multiples options ouvertes à la discussion à Bonn celles qui doivent apparaître dans le document qui tiendra lieu de base de travail.
Selon Isabelle Hanne (Libération), les participants seront répartis en groupes de travail sur les quatre thèmes à l'ordre du jour de la Cop21 :
- Quelle ambition pour l'accord (1,5 ou 2°) et selon quelle méthode (100% EnR, réduction du pic d'émission Carbone etc...) ?
- Quel calendrier (2020, 2050, 2100) ?
- Quelle équité entre les pays riches et émetteurs, les émergents pauvres mais également émetteurs, et les pauvres peu émetteurs mais en danger rapproché ?
- Quels financements d'ici à 2020 ?
L'ampleur des thèmes encore en discussion doit-elle inquiéter ou est-elle le témoignage du sérieux des discussions ?
Laurent Fabius devrait clore la pré-Cop21 le 10 novembre, et on aura la réponse dans peu de temps.
Cap21 Lorraine
L'échéance du 30 novembre approche, et le processus de la COP21 est à la peine comme en témoigne le déroulement de la "dernière session de négociation" à Bonn (19-23 octobre).
La réunion, chargée d'élaborer le projet d'accord qui fera l'objet des discussions à Paris, a été marquée par l'opposition du G77 + Chine qui ne retrouvait pas dans le texte (20 pages) les propositions faites par les pays en développement.
Le dernier G7, réuni en Bavière, a fait montre d'un bel enthousiasme par la voix d'Angela Merckel souhaitant une décarbonation complète de l'énergie d'ici à la fin du siècle.
Le communiqué, quant à lui, évoque une réduction des GES de 40 à 70% d'ici à 2050 et une transformation du secteur énergétique à la faveur du renouvelable afin de limiter à 2° le réchauffement climatique. Il confirme l'affectation de 100 milliards de dollars par an à la lutte pour le climat... sans préciser leur origine. Il semble également que l'objectif de mesures contraignantes à Paris en décembre fasse son chemin.
Evidemment, les gros pollueurs comme la Chine, la Russie et l'Inde étaient absents, le Japon et le Canada ont freiné, ...mais Barrak Obama était bien là !
Actuellement, tout doit être analysé à l'aune de la COP21, et ce sommet a donné des signes de détermination de la part des pays les plus industrialisés. Cela vient rassurer après le sommet préparatif des 196 à Bonn, où rien n'a été décidé... Quant au financement, Nicolas Hulot et d'autres proposent une taxe sur les transactions financières. A Paris ?
Cap21 Lorraine
Article Novethic
Futur président de la Conférence sur le climat, Laurent Fabius s'exprime dans le JDD. Pour lui, l'enjeu climatique n'est pas seulement une question environnementale ; il porte en lui le germe de conflits autour de la raréfaction de l'eau et de la nourriture.
Voila une approche de la question peut-être susceptible de convaincre les plus réticents à un accord global ?
Cap21 Lorraine
Le Conseil Economique Social et Environnemental vient de publier des recommandations pour "réussir la Conférence Paris-Climat 2015" (COP21). Relayant les positions de multiples associations et syndicats, incluant FNE, la CFDT, la FNH, la LPO etc... le CESE milite pour un accord international et une mobilisation de la société à la hauteur des enjeux.
Accroitre de 4‰ chaque année la séquestration du CO2 par les terres agricoles pourrait, selon un programme de recherche de l'Inra et du Cirad, compenser l'excès de production de CO2 de l'ensemble de la planète.
Une restauration de la couverture végétale dans les zones où elle a été très dégradée permettrait d'améliorer, simultanément, la productivité agricole et la séquestration du CO2 par les sols. Ce projet gagnant-gagnant que le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, a évoqué récemment à deux reprises, pourrait être intégré au programme de la COP21, à la condition d'être soutenu par un nombre suffisant de participants que Stéphane Le Foll tente maintenant de convaincre.