Dimanche 11 mars lors de la Tribune politique des candidats à l'élection présidentielle, à Montélimar, Jean Rapenne, représentait Corinne Lepage.
Cap21-LRC Grand-Est - Page 57
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• Corinne Lepage et le nucléaire, en 5 questions
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Remise de Césars
En ce moment, nous sommes aux premières loges, sur écran géant d'un film "la campagne présidentielle" qui mérite d'être nominé aux Césars. Et j'attribue :
- le meilleur second rôle à F. Bayrou. C'est une façon de l'encourager dans sa persistance à croire qu'il est le meilleur alors qu'en fait il est "toujours derrière" comme dit la chansin de Brassens;
- la meilleure musique incontestablement à N. Sarkozy qui n'a pas son pareil pour nous jouer du violon avec brio, bien sûr que sa douce musique va réussir à nous endormir encore une fois et nous faire oublier la cacophonie de son premier mandat ;
- le meilleur scénario échoit à E. Joly. Il faut dire qu'elle le mérite dans la mesure où n'y connaissant rien dans le rôle qu'on lui fait jouer sur l'écologie, elle suit à la lettre les consignes de la Production EELV et tente de convaincre les Français sans vraiment comprendre ce qu'on lui fait dire ;
- le meilleur acteur à F. Hollande pour sa performance à réussir à jouer le rôle d'un Président de la République qui va imposer ses vues à tous les chefs d'états d'Europe et du Monde alors même que pendant les 10 ans où il fut 1er secrétaire du PS il a été infoutu de tenir ses troupes...
- on lui octroie en plus deux palmes d'or :la première sera celle de la contradiction : en 2011 il affirmait "qu'il ne servait à rien d'appliquer un taux confiscatoire sur une toute petite fraction de contribuables".... aujourd'hui il veut taxer cette même petite fraction à 75 % (à signaler que c'est tout à fait exact que cette taxation n'aura que peu d'impacts mais c'est très électoraliste)
La seconde palme sera celle de la valse hésitation : sur le quotient familial "sûrment, peut-être, sans doute" ; sur la CSG fusionnée avec l'IR, ou pas, peut-être, on verra ; sur le départ de l'âge à la retraite : selon les cas, on en discutera, peut-être ......
Belle brochette de récompensés ne trouvez-vous pas ?
Maryse Villaume
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Demandez l'programme
Du "sale mec" de F. Hollande au "capitaine de pédalo" de J.L. Mélenchon, en passant par "je l'emmerde" d'Eva Joly.... que voilà un petit monde qui "perd ses nerfs" et/ou qui n'a donc pas grand chose à proposer.
Tous les programmes sont à présent connus et même sans être une économiste avisée, je relève qu'aucun n'est tourné vers de vraies et solides propositions pour rembourser la dette, enrayer le déficit, qui pourtant vont nous mettre la tête sous l'eau ....,
Outre le fait que F. Hollande promet toujours plus de dépenses et une austérité "masquée" : augmentation des impôts, suppression du quotient familial (sûrement, peut-être, on verra ....), suppression du bénéfice des trimestres nécessaires pour le départ à la retraite, pour les femmes durant leur grossesse .... et sa dernière trouvaille d'une tranche d'imposition à 75 % dont l'ensemble des économistes s'accorde à dire qu'elle n'aura qu'un impact symbolique.... (mais certes électoraliste).....
.... il faut déplorer que ce candidat à la plus haute fonction est un illustre inconnu dans le reste du monde... L. Fabius en a fait les frais puisqu'il vient de revenir de Chine tout penaud, aucune personnalité chinoise n'ayant accepté de le recevoir. Ce qui n'empêche pas F. Hollande d'affirmer qu'il "forcera" la Chine à cesser de sous-évaluer sa monnaie .... et tout seul comme un grand, renégociera tous les accords européens ! ben voyons les Chefs d'Etats ou Premiers Ministres d'Allemagne, d'Italie, de Grèce, d'Espagne, du Portugal, de Grande-Bretagne, n'attendent qu'un mot de lui .......
Quant à E. Joly, pour elle, le meilleur moyen de renflouer les caisses de l'Etat c'est de .... travailler moins ! les PME, PMI, les artisans ne sont pas encore "remis" du passage aux 35 heures qu'elle en propose 32 !
C'est bien connu que lorsque vous décidez d'un achat important, c'est pile le moment de prendre une année sabbatique .....
J.L. Mélenchon, cumulard de mandats de première, sait de quoi il parle quand il "pense" aux plus défavorisés..... j'ai regardé sur internet et sauf erreur je crois bien que ce Monsieur n'a jamais travaillé que ce soit dans une usine, une société, un commerce......
Sa méthode de prendre aux riches n'enrichira jamais les pauvres c'est bien connu. On pourrait le croire s'il annonçait, qu'en cas de victoire pour lui, les députés, les sénateurs, les ministres, ne percevraient plus que la moitié de leurs salaires et indemnités qui sont d'environ 19.000 €/mensuels.... ce qui leur laisserait encore de quoi vivre au-dessus de la moyenne des Français. Mais que nenni ! on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis !
N. Sarkozy lui, empêtré dans son triste bilan et ses frasques somptuaires, nous distille chaque jour de meeting, une promesse de 2007 revue à la sauce 2012 !.....
Honnêtement, ces gens sont-ils sérieux ? Et pourtant ce sont eux que l'on voit en boucle sur nos principales châines de télé ...
C. Lepage, victime de l'omerta des médias, dispose d'un vrai programme (à consulter sur le site de CAP21) tenant compte à la fois de l'indispensable résorption de la dette, de la maîtrise du déficit, tout en ouvrant la voie à d'autres technologies, d'autres industries créatrices d'emplois avec le respect des contraintes environnementales.
Un programme fondé sur la justice, pénale, sociale, fiscale, sur l'égalité dans l'éducation, les soins ....
Un programme qui replace les Femmes et les Hommes au coeur de leur pays, de ses décisions.
La France est faite de ces Femmes et de ces Hommes qui contribuent à son essor, à sa prospérité, c'est à eux que C. Lepage veut redonner du pouvoir.
Maryse Villaume
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••• LA FRANCE EN 2017 AVEC CORINNE LEPAGE
En 2017, la France a changé et repris confiance en elle et en son destin. Le souhaitable est devenu réalité. Cette transformation radicale a été rendue possible par la réforme, mère de toutes les autres, celle des rapports de force dans la société. Les lobbies ne font plus la loi, ni à l'égard des politiques, ni dans l'économie, ni dans les domaines sanitaires et scientifiques, ni dans les médias. La classe politique n'est plus « hors-sol » et les élus nationaux ne bénéficient plus d'aucun privilège. Le pouvoir judiciaire est enfin reconnu, cependant que l'indépendance des médias à l'égard des grands groupes industriels, comme du pouvoir politique, est garantie.
La France de 2017 a su redonner leurs droits aux citoyens et rééquilibrer les pouvoirs à tous les niveaux de la société, y compris en donnant aux femmes, qui représentent désormais 40 % des assemblées et du gouvernement, des droits effectifs. De nouveaux moyens d'expression démocratique assurent un réel pouvoir aux citoyens :transparence sur toutes les dépenses publiques, référendum d'initiative populaire, système proportionnel ou reconnaissance du vote blanc, compétence du nouveau Conseil de la société civile et des générations futures. Les consommateurs, grâce à l'action de classe, ont établi de nouveaux rapports de force avec les producteurs. De même les salariés, qui sont désormais actionnaires représentés dans les Conseils d'administration des plus grandes entreprises, peuvent se faire entendre des managers et des actionnaires.
La réduction du poids des lobbies, et par voie de conséquence du trafic d'influence, a permis que des décisions conformes à l'intérêt général à court et à long terme puissent être prises, et ce dans tous les domaines. Le classement de la France dans les indices internationaux de perception de la corruption a progressé spectaculairement. Le « Tout Pour les Grands Groupes » a laissé la place à une croissance sans précédent des petites et moyennes entreprises qui disposent désormais de l'accès au crédit et d'un statut protecteur des créateurs et des entrepreneurs. Le chômage a régressé grâce à une stratégie de reconquête économique et d’innovation qui ne favorise plus les seules entreprises du CAC 40. La France des idées et des projets est repartie.
Dans le domaine financier, le politique a repris la main, permettant le financement de l'économie par la finance et non l'inverse. Les Français peuvent désormais utiliser leur épargne pour favoriser les projets qu’ils ont choisis, pour des raisons locales ou de filières.
La transition énergétique a réellement démarré dans la mesure où le lobby nucléaire n'exerce plus sa toute-puissance pour interdire la création d'un véritable secteur industriel des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. Le programme SOLEIL a donné confiance dans la pérennité des politiques et, de manière plus générale, la France des idées a été remise en marche. L'innovation vient de l'aide aux créateurs, les échanges grâce aux logiciels libres sont devenus autant d'occasions de créer des start-up, des petites entreprises, des coopératives.
La relance des territoires grâce à la décentralisation énergétique est une réalité qui a accompagné un effort sans précédent en faveur du produire local. Celui-ci commence par une agriculture qui a retrouvé ses lettres de noblesse et fait de la haute productivité environnementale un label français. Les circuits courts, qui se sont démultipliés, permettent à la fois des revenus corrects et garantis aux paysans et une alimentation de qualité et moins coûteuse aux consommateurs.
La France de 2017 a engagé son désendettement grâce à une politique fiscale juste qui a contraint les sociétés du CAC 40 à payer normalement l'impôt et qui a supprimé ,grâce notamment aux prélèvements à la source de l’IRPP et de la CSG, de nombreuses niches fiscales. Les dépenses de l'État et des collectivités territoriales se sont réduites grâce à un véritable partage des rôles, la définition de priorités dans l’emploi du denier public, la suppression des dépenses somptuaires ou injustes et la responsabilité de ceux qui engagent les dépenses.
Ce désendettement n'a pas empêché l'investissement, grâce à la sélectivité, pour encourager ce qui est l'essentiel : l'emploi et la valorisation des ressources.
Le maintien d'un haut niveau de protection sociale a été rendu possible grâce à de nouvelles formes de coopération entre l'État et l'économie sociale et solidaire. Les nouvelles formes d'organisation économique , les systèmes d’échange locaux, le micro crédit se sont démultipliés, permettant la création de très nombreux emplois et une amélioration des conditions de vie pour chacun.
Cette politique a permis à la France de 2017, qui dispose désormais de nouveaux indicateurs de développement et de bien-être, de voir son patrimoine collectif recommencer à croître et les biens publics mis à disposition des citoyens s'améliorer. À «L'environnement ça suffit » a succédé une politique qui fait de la valeur des ressources un indicateur majeur de la richesse collective et de la qualité de vie.
Dans la France de 2017, les Français vont mieux grâce à une politique de prévention systématique, à commencer par la réduction des pollutions et des produits toxiques et une information correcte des consommateurs. L'accès aux soins est désormais possible pour tous, les déserts médicaux régressent, en particulier grâce à la télémédecine dispensée dans des centres médicaux locaux.
La France de 2017 est celle du bien vivre. La valorisation de nos terroirs, la qualité de nos paysages et de la nature, de notre gastronomie et de notre culture ont refait de la France la première destination touristique mondiale, favorisant l’essor économique local. L'amélioration de nos villes, la réduction des pollutions urbaines, le développement des circulations douces, une politique de logement axée sur la réutilisation systématique des friches urbaines et industrielles ont apporté de nombreuses réponses.
En 2017, l’école républicaine a retrouvé sa finalité première qui est de transmettre des connaissances et de développer des capacités - apprendre à apprendre, coopérer, etc. - pour s’épanouir personnellement, bien vivre en société et pouvoir s’adapter aux changements de toutes natures. Elle est redevenue une véritable école de la citoyenneté, chaque élève en sortant avec une connaissance précise du fonctionnement des institutions. La formation professionnelle, en se transformant pour mieux encourager l’acquisition des compétences et leur renouvellement tout au long de la vie, a contribué à réduire les difficultés à retrouver un emploi.
La France de 2017 garantit la neutralité de son réseau Internet et ne censure plus aucun site sans décision judicaire. Par une réforme du droit d'auteur, elle a accompagné la mutation des industries du divertissement et autorise le partage non-commercial de biens culturels. Son secteur public (école, administration, etc.) utilise désormais exclusivement des logiciels libres.
La France de 2017 s'est attaquée à toutes les «dettes toxiques » (écologique, climatique, sociale) afin de ne pas faire peser sur les jeunes des charges insurmontables. Une politique en faveur de la jeunesse commence par la responsabilité des adultes dans les dettes qu’ils contractent et qui devront être payées à l'égard des jeunes générations. Mettre un terme à ces dettes est impératif avant même de définir des politiques spécifiques. Les jeunes ne sont pas une clientèle électorale, pas plus qu'une catégorie à part. L'effort fait en faveur de l'éducation, de la création, du portage de projets s'est d'abord fait en leur direction.
La France de 2017 est une France dont les Français sont fiers parce qu'elle a renoué avec les idéaux de la république – liberté, égalité, fraternité et laïcité - dont elle ne fait pas des slogans mais des actes. Dans une Europe qui a décidé de faire du politique et du social son objectif sans se limiter à l'orthodoxie financière ou au libéralisme, la France joue pleinement son rôle parce qu'elle a reconquis sa liberté de manoeuvre. Elle a pu œuvrer en faveur d'une mondialisation régionale qui reconnaît la nécessité de compenser le dumping social et environnemental ainsi que d'une construction européenne qui assure la cohérence des politiques fiscales et sociales.
L’abandon de toute politique post colonialiste a permis à la France de retrouver la confiance de ses partenaires.
La France de 2017 est optimiste, confiante et rassemblée. Comme l’écrivait Peter Drucker : « La meilleure façon de prédire l’avenir, c’est de le créer ».
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SAVOIR C'EST SE SOUVENIR (Aristote)
La guerre des chiffres que se livrent les deux grands partis en lice pour la campagne présidentielle - du moins ceux que les médias ont choisi - a de quoi laisser pantois.
Souvenons-nous : La dette de 225 milliards d'euros en 1981 est passée à 842 milliards d'euros en 2002, soit un bond de 374 %. Le PS durant cette période a gouverné la France pendant 15 ans ....
De 2002 à 2011, la dette ayant atteint 1.700 milliards d'euros a fait un bond de 201 %, après 10 ans de gouvernance RPR/UMP....
Conclusion, aucun de ces deux partis n'est bon élève et chacun mérite le bonnet d'âne....
Et si les médias jouaient le jeu de la démocratie et laissaient d'autres voix s'exprimer, proposer un autre modèle de société, une autre gestion ?
Les Français n'ont-ils pas droit à cet élémentaire respect ?
Maryse Villaume
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L'INADMISSIBLE CENSURE DES MEDIAS
Dans une précédente note intitulée "la mauvaise soupe" ou la "soupe anti-démocratique" je dénonçais la censure des "petits" candidats par les médias. Dans une interview donnée à la Tribune de Genève, Corinne Lepage fait part de sa colère bien justifiée. Extraits :
".....je suis candidate à l'élection présidentielle et je ne peux pas présenter mon projet aux Français dans les grands médias .... " "La réalité aujourd'hui, c'est que le débat démocratique est confisqué par les grands partis. La démocratie est verrouillée. Certains candidats comme moi se retrouvent prisonniers d'un cercle vicieux. Ayant un faible écho médiatique, ils ne recueillent que de faibles intentions de vote... "Une petite oligarchie de la presse parisienne, en conivence totale avec les partis politiques, choisi cinq ou six messieurs qui auront l'honneur de concourir et d'être interviewés durant la campagne. Les autres sont traités par le mépris"..... "...
Aucune des grands émissions de débat politique ne prévoit de m'inviter. Ces refus sont exprimés avec une suffisance et une arrogance incroyables...." "... on m'impose le baillon". "La presse régionale et quelques médias indépendants comme BFM ou Canal+ font leur travail....." "l'UMP et le PS choisissent.... ceux qui peuvent exister dans ce système...."
"....en tant qu'écologiste réaliste, très attachée aux valeurs de la république, candidate indépendante issue de la société civile .... j'ai une liberté de ton qui dérange ...." "... je me suis attaquée à de puissants lobbies industriels qui ont leurs relais dans le monde politique, dans le domaine de l'environnement. Comme à la corruption. Cela ne plaît pas"
".. j'ai demandé.. au Procureur général Nadal qu'il s'autosaisisse du dossier Woerth-Bettencourt. Je ne supportais plus le blocage qu'opérait le Procureur Courroye à Nanterre. Après les révélations des sites d'information indépendante Médiapart et de Rue 89, cette action a relancé l'instruction de l'affaire.....
"Depuis cette initiative, j'ai évidemment mauvaise presse dans l'entourage du président de la république. Je me suis mélée de ce qui ne me regarde pas. Comme par hasard, c'est juste après cet épisode que j'ai été sortie du baromètre d'opinion de Paris-Match où j'avais plus de 50 % de bonne opinions, 10 points devant Eva Joly."
"Je ne fais pas de victimisation, je demande juste qu'il y ait des règles, les mêmes pour tous et qu'elles soient respectées."
Envoyez des mails ou courriers à TF1, A2, FR3 pour faire part de votre désaccord sur cette censure qui ne vous permet pas de faire un vrai choix démocratique.
Tentons d'organiser un boycotte de ces chaînes....
Maryse Villaume
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Nucléaire- Fessenheim or not Fessenheim pour le candidat du Modem?
François Bayrou est donc opposé à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim malgré l’analyse étayée des risques d’accidents graves que lui a prodigué son proche conseiller et porte-parole Yann Werling, ancien Vert. En toute logique, ce dernier, fort de ses convictions, aurait dû réagir. Il n’en est rien.
S’il fallait un nouvel exemple du difficile mariage entre les convictions vraies et celles de circonstances, le pas de deux entre le candidat du MoDem et son principal spécialiste en est une parfaite illustration. L’opportunisme en politique montre les limites de l’exercice. Il ne s’agit pas de savoir si l’on ferme Fessenheim ou pas. Il ne s’agit pas de savoir si de puissants lobbies tirent les candidats par la culotte. Il s’agit de proposer à nos concitoyens une vision claire pour l’avenir prenant en compte les enjeux véritables sur tous les grands sujets de société, parmi lesquels la politique nucléaire.
Au moment où Corinne Lepage est régulièrement critiquée d’avoir quitté le Modem, il est bon de rappeler qu’en 2007, son ralliement au candidat Bayrou s’appuyait sur quatre moratoires dont le nucléaire. On voit aujourd’hui ce qu’il en est de l’engagement du candidat du MoDem : une posture interchangeable, au gré des opportunités.
En définitive, cette actualité révèle les limites et les dangers de campagnes électorales où des positions clientélistes s’affichent, troublant ainsi la compréhension du citoyen sur des questions éminemment complexes. Force est de constater que le candidat MoDem, tiraillé entre de nombreuses contradictions, se livre aux mêmes contorsions que beaucoup d’autres. Il n’en a pas fini, si l’on observe la palette des alliances en cours !
Et pourtant, pour convaincre durablement nos concitoyens, seules la conviction et la cohérence sur une ligne claire d’analyses sont garantes de propositions solides et d’un message crédible.
La campagne ne fait que commencer !
Estelle Le Touzé
Porte parole de la campagne de Corinne Lepage
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VIVEMENT LA VRAIE CAMPAGNE !
Entre un Nicolas Sarkozy qui pense balayer en quelques mois, 5 ans d'une gestion calamiteuse de la France par des propositions aussi tardives qu'incohérentes, et un François Hollande qui multiplie les couacs et cafouillages (accord EELV, suppression du QF puis seulement modification, création puis simple lissage d'emplois dans l'EN....),
Pauvres électeurs que nous sommes avec pareil choix !
Heureusement, la campagne officielle donnera à chaque candidat le même temps de parole.
Nous verrons alors que d'autres voies, d'autres solutions existent avec Corinne Lepage qui présentera un programme au centre duquel l'Etre Humain reprend toute la place que la finance lui a prise avec toutes les conséquences graves que l'on connaît aujourd'hui.
L'Etre Humain en général, le Français en particulier, semblent bien loin des préoccupations des "coqs" plutôt attentifs à leur combat tous e(r)go(t)s surdimensionnés aiguisés.....
Maryse Villaume